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 Sutta Nipata II.3

Hiri Sutta

La conscience

D'après la traduction du pali à l'anglais par Thanissaro Bhikkhu.
Pour libre distribution. Cet ouvrage peut être republié, reformaté, réimprimé et redistribué par n'importe quel média. L'auteur désire cependant que toute ces republications et redistributions soient mises à disposition du public librement et sans restriction aucune, et que les traductions et autres travaux dérivés soient clairement identifiés comme tels.


Celui qui,
raillant, méprisant
le sentiment de conscience,
en disant, "Je suis ton ami,"
mais ne saisissant pas
ce qu'il pourrait faire [pour aider]:
    connais-le comme
    "Pas mon ami."

    Celui qui,
parmi des amis,
dit des paroles sympathiques
auxquelles il ne se conforme pas,
    le sage le reconnait
    comme grand parleur, petit faiseur.

Ce n'est pas un ami
cequi qui est toujours méfiant,
soupçonnant une division,
ne se concentrant que sur tes faiblesses.
Mais celui sur qui tu peux compter,
comme un enfant sur la poitrine de ses parents:
    celui-là est un ami véritable
    que d'autres ne pourront séparer de toi.

Quand on porte son fardeau d'homme,
les fruits et récompenses se développent
les conditions qui sont causes de joie,
le bonheur qui entraîne la louange.

En buvant les aliments,
    la saveur,
de la réclusion et du calme,
on est libéré du mal, exempt
    d'angoisse,
rafraîchi par la nourriture
du ravissement dans le Dhamma.[1]


Note

1. Ce dernier verset = Dhp 205. [Retour]



On trouvera le site original à l'adresse suivante:
http://www.accesstoinsight.org/canon/khuddaka/suttanipata/snp2-03.html