Alors, la divinité qui habitait ce hallier dans cette forêt, ressentant de la sympathie pour ce moine, désirant son bien, désireuse de le ramener à la raison, s'approcha de lui et lui addressa ces vers:
"Désirant la solitude
tu es entré dans la forêt,
et pourtant ton esprit
persiste à courir au dehors.
Toi, une personne:
refrène ton désir pour des gens.
Alors tu seras heureux, libre
de passions.
Dissipe le mécontentement,
sois attentif.
Laisse moi te rappeler
ce qui est bon --
car la poussière
des régions en contrebas
est dure à transcender.
Ne laisse pas la poussière
du sensuel
te
ramener
en bas.Comme un oiseau
couvert de saleté
secoue d'un coup la poussière qui le recouvre,
ainsi un moine
-- énergique et attentif --
se défait de la poussière qui lui colle dessus."
Le moine, grondé par la divinité, revint à la raison.