© Nanabozho (Gichi Wabush)
Contact |
Index
»
Tipitaka
»
Sutta Pitaka
» Samyutta Nikaya
Samyutta Nikaya LII.10
Gilayana Sutta
La maladie
D'après la traduction du pali à
l'anglais par Thanissaro Bhikkhu.
Pour libre distribution. Cet ouvrage peut être
republié, reformaté, réimprimé et
redistribué par n'importe quel média. L'auteur
désire cependant que toute ces republications et redistributions
soient mises à disposition du public librement et sans
restriction aucune, et que les traductions et autres travaux
dérivés soient clairement identifiés comme tels.
J'ai entendu qu'une occasion le Vén.
Anuruddha demeurait près de Savatthi
dans la Sombre Forêt -- malade, en proie à la douleur,
sévèrement souffrant. Alors, un grand nombre de moines
allèrent voir le Vén. Anuruddha et, en arrivant, lui
dirent: "Dans quelle demeure (mentale) demeurez-vous en sorte que les
douleurs qui ont surgi dans le corps n'envahissent pas ou ne
demeurent pas dans l'esprit?"
"Lorsque je demeure avec mon esprit bien établi dans les
quatre cadres de référence, les
douleurs qui ont surgi dans mon corps n'envahissent pas ni ne
demeurent dans mon esprit. Quels sont ces quatre? Il y a le cas
où je reste focalisé sur le corps dans et par
lui-même -- ardent, vigilant, et attentif -- en mettant de
côté l'avidité et la détresse par rapport
au monde. Je demeure focalisé sur des sentiments dans et par
eux-mêmes... l'esprit dans et par lui-même... les
qualités mentales dans et par elles-mêmes -- ardent,
vigilant, et attentif -- en mettant de côté
l'avidité et la détresse par rapport au monde. Lorsque
je demeure avec mon esprit bien établi dans ces quatre cadres
de référence, les douleurs qui ont surgi en mon corps
n'envahissent pas et ne demeure pas dans mon esprit."