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Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois racines de ce qui est malavisé. Quelles trois? L'avidité en tant que racine de ce qui est malavisé, l'aversion en tant que racine de ce qui est malavisé, l'illusion en tant que racine de ce qui est malavisé. Ce sont là les trois racines de ce qui est malavisé."
L'avidité, l'aversion, l'illusion détruisent
la toute même personne à l'esprit mauvais
de qui elles sont nées,
à la manière du fruit
du bambou.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois propriétés. Quelles trois? La propriété de la forme, la propriété du sans forme, et la propriété de la cessation.[1] Ce sont là les trois propriétés."
Comprenant la propriété de la forme,
ne prenant pas de pose dans le sans forme,
ceux qui sont libérés dans la cessation
sont des gens qui ont laissé la mort derrière eux.Ayant touché de son corps
La propriété
De ces êtres, libre
d'acquisitions,
ayant réalisé le renoncement
aux acquisitions,
libre des fermentations,
l'Eveillé
correctement par Lui-même
enseigne l'état
sans chagrin,
ni poussière.
Note:
1. La propriété de la forme correspond à l'expérience de la forme du corps telle qu'elle est présente dans les premiers quatre niveaux de jhana (voir le Glossaire). La propriété du sans forme correspond aux expériences de sans forme au quatrième niveau de jhana: la dimension de l'infinitude de l'espace, la dimension de l'infinitude de la conscience, la dimension de la vacuité, et la dimension de ni perception ni non-perception. La propriété de la cessation est l'expérience de la cessation totale du stress. [Retour]
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois sensations. Quelles trois? Une sensation de plaisir, une sensation de douleur, une sensation de ni plaisir ni douleur. Ce sont là les trois sensations."
Centré,
attentif,
vigilant,
le disciple
de l'Eveillé
discerne les sensations,
comment les sensations entrent en jeu,
où elles cessent,
et la voie duur terme.Avec la fin des sensations, un moine
libre de besoins
est totalement détaché.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois sensations. Quelles trois? Une sensation de plaisir, une sensation de douleur, une sensation de ni plaisir ni douleur. Il faut voir une sensation de plaisir comme stressante. Il faut voir une sensation de douleur comme une flèche. Il faut voir une sensation de ni plaisir ni douleur comme inconstante. Lorsqu'un moine a vu une sensation de plaisir comme stressante, une sensation de douleur comme une flèche, et une sensation de ni plaisir ni douleur comme inconstante, on l'appelle alors un moine qui est noble, qui a vu correctement, qui a tranché l'envie insatiable, détruit les chaînes, et qui -- parce qu'il est passé à travers de l'orgueil -- a mis fin à la souffrance et au stress."
Quiconque voit
le plaisir comme du stress,
voit la douleur comme une flèche,
voit le paisible ni-plaisir-ni-douleur
comme inconstant:
un moine est-il
qui a vu correctement.
A partir de là il est aussitôt libéré.
Un maître de la connaissance directe,
en paix,
c'est un sage
passé au-delà des attachements.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois recherches. Quelles trois? La recherche de la sensualité, la recherche du devenir, la recherche de la vie sainte. Ce sont là les trois recherches."
Centré,
attentif,
vigilant,
l'Eveillé's
disciple
discerne recherches,
comment recherches entrent en jeu,
où elles cessent,
et la voie duur terme.Avec la fin de recherches, un moine
libre de besoins
est totalement détaché.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois recherches. Quelles trois? La recherche de la sensualité, la recherche du devenir, la recherche de la vie sainte. Ce sont là les trois recherches."
La recherche sensuelle, la recherche du devenir,
de même que la recherche de la vie sainte --
c-à-d., tenter de saisir la vérité
en se basant sur une accumulation
de points de vue:
c'est par le renoncement aux recherches
et l'abolition des points de vue
de celui qui s'est défait de
toute passion,
et s'est libéré à la fin
de l'envie insatiable,
c'est par la fin des recherches, que le moine
est exempt de perplexité et
de désir.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois fermentations. Quelles trois? La fermentation de la sensualité, la fermentation du devenir, la fermentation de l'ignorance. Ce sont là les trois fermentations."
Centré,
attentif,
vigilant,
le disciple de l'Eveillé
discerne les fermentations,
comment les fermentations entrent en jeu,
où elles cessent,
et la voie duur terme.Avec la fin des fermentations, un moine
libre de besoins
est totalement détaché.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois fermentations. Quelles trois? La fermentation de la sensualité, la fermentation du devenir, la fermentation de l'ignorance. Ce sont là les trois fermentations."
Sa fermentation de la sensualité
terminée,
son ignorance
lavée,
sa fermentation du devenir
épuisée:
quelqu'un de totalement délivré, libre d'acquisitions,
porte son dernier corps,
ayant vaincu Mara
ainsi que sa monture.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois envies insatiables. Quelles trois? L'envie insatiable de la sensualité, l'envie insatiable du devenir, l'envie insatiable du non-devenir. Ce sont là les trois envies insatiables."
Liés par les liens de l'envie insatiable,
leurs esprits frappés
par le devenir et le non-devenir,
ils sont liés par les liens de Mara --
des gens qui ne sont pas à l'abri des liens,
des êtres qui continuent à errer,
se dirigeant vers la naissance et la mort.Alors que ceux qui ont abandonné l'envie insatiable,
libres de l'envie insatiable du devenir et du non-devenir,
atteignant la fin des fermentations,
quoiqu'encore dans le monde,
sont allés au-delà.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Doté de trois qualités, un moine est passé au-delà du domaine de Mara et brille comme le soleil. Quelles trois? On a le cas où un moine est doté de l'aggrégat de vertu de celui qui est au-delà de l'entraînement [c-à-d., un Arahant], l'aggrégat de concentration de celui qui est au-delà de l'entraînement, l'aggrégat de discernement de celui qui est au-delà de l'entraînement. Doté de ces trois qualités un moine est passé au-delà du domaine de Mara et brille comme le soleil."
Vertu, concentration, discernement:
celui en qui celles-là sont bien développées,
passant au-delà du domaine de Mara,
brille, brille
comme le soleil.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois bases pour l'activité méritoire. Quels trois? La base pour l'activité méritoire faite du don, la base pour l'activité méritoire faite de vertu, et la base pour l'activité méritoire faite de développement [méditation]. Ce sont là les trois bases de l'activité méritoire."
Entraînez-vous dans les actes de mérite
qui entraînent une félicité durable --
développez le don,
une vie en accord,
un esprit de bonne volonté.
En développant ces
trois choses
qui entraînent la félicité,
les sages réapparaissent
dans un monde du bonheur
sans mélange.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois yeux. Quels trois? L'oeil de chair, l'oeil divin [clairvoyance], et l'oeil de discernement. Ce sont là les trois yeux."
L'oeil de chair,
l'oeil divin,
l'oeil de discernement
sans pareils:
ces trois yeux ont été enseignés
par la Personne superlative.
La venue de l'oeil de chair
est la voie vers l'oeil divin.
Lorsque la connaissance survient,
arrive l'oeil de discernement sans pareil:
quiconque obtient cet oeil
est -- de toute la souffrance et le stress --
libéré.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois facultés. Quelles trois? La faculté de 'Je suis sur le point de connaître ce qui n'est pas encore finalement connu,' la faculté de la connaissance finale, la faculté de celui qui a finalement connu.[1] Ce sont là les trois facultés."
Pour un apprenti à l'entraînement
au long du droit sentier:
d'abord, la connaissance de la fin;
puis, immédiatement,
la gnose;
puis, à partir de la fin
de la chaîne -- le devenir --
il y a la connaissance,
la gnose de celui qui est délivré
qui est Tel:[2]
'Ma délivrance n'est pas ébranlée.'Qui est accompli dans ces facultés,
paisible,
goûtant l'état paisible,
il porte son dernier corps,
ayant vaincu Mara
ainsi que sa monture.
Notes:
1. Selon le Commentaire, la première de ces facultés correspond à la première noble réalisation, la voie de l'entrée dans le courant; la seconde, aux six réalisations suivantes, qui vont du fruit de l'entrée dans le courant à la voie du statut d'Arahant; et la troisième, à la plus haute highest, le fruit du statut d'Arahant. [Retour]
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois temps. Quels trois? Le temps passé, le temps futur, et le temps présent. Ce sont là les trois temps."
Percevant en termes de signes, les êtres
se fondent sur les signes.
Ne comprenant pas pleinement signes, ils
entrent dans les liens
de la mort.
Mais quand on comprend pleinement les signes, on
n'interpète pas un signifiant.
Touchant la libération avec le coeur,
l'état de paix sans pareil,
accompli en termes de signes,
paisible,
goûtant l'état paisible,
judicieux,
un réalisateur de sagesse
se sert des classifications
mais ne peut pas être classé.[1]
Note:
1. A première vue, ces versets-ci n'ont pas beaucoup de rapport avec l'introduction en prose. Cependant, s'ils sont vus dans le contexte de MN 2 (voir la note au §16), leur rapport devient clair: la personne qui applique l'attention appropriée à la notion de temps passé, présent, et futur ne se définit pas dans ces termes, et ne s'attache dont à aucune impression d'un soi dans ces termes. Si on ne s'attache pas, on est libéré de la naissance et de la mort. [Retour]
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois sortes de mauvaise conduite. Quelles trois? La mauvaise conduite corporelle, la mauvaise conduite verbale, la mauvaise conduite mentale.[1] Ce sont là les trois sortes de mauvaise conduite."
S'étant engagé
dans la mauvaise conduite corporelle,
la mauvaise conduite verbale,
la mauvaise conduite de l'esprit,
ou toute autre chose qui soit erronée,
n'ayant pas fait ce qui est avisé,
ayant fait beaucoup de ce qui ne l'est pas,
à la rupture du corps,
celui qui n'a pas de discernement réapparait
en enfer.
Note:
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois sortes de bonne conduite. Quelles trois? La bonne conduite corporelle, la bonne conduite verbale, la bonne conduite mentale. Ce sont là les trois sortes de bonne conduite."
Ayant abandonné
mauvaise conduite corporelle,
mauvaise conduite verbale,
mauvaise conduite de l'esprit,
et toute autre chose qui soit erronée,
n'ayant pas fait ce qui n'est pas avisé,
ayant fait beaucoup de ce qui l'est,
à la rupture du corps,
celui qui est capable de discernement réapparait
au ciel.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois sortes de pureté. Quelles trois? La pureté corporelle, la pureté verbale, la pureté mentale. Ce sont là les trois sortes de pureté."
Pur de corps,
pur en paroles,
pur en sa conscience
-- libre de fermentations --
celui qui est pur,
accompli en pureté,
est dit avoir abandonné
le Tout.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois formes de sagacité. Quelles trois? La sagacité corporelle, la sagacité verbale, et la sagacité mentale. Ce sont là les trois formes de sagacité."
D'un sage de corps, un sage en paroles,
un sage en esprit, libre de fermentations:
un sage accompli en sagacité
on dit qu'il est baigné de mal.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Quiconque pas été abandonné la passion, n'a pas été abandonné l'aversion, n'a pas été abandonné l'illusion est dit être passé dans le camp de Mara, être tombé au pouvoir de Mara. Le Malin peut faire de cette personne ce qu'il veut. Mais quiconque a abandonné la passion, a abandonné l'aversion, a abandonné l'illusion est dit ne pas être passé dans le camp de Mara, avoir rejeté le pouvoir de Mara. Avec cette personne, le Malin ne peut pas ce qu'il veut."
Celui dont la passion, l'aversion, et l'ignorance
ont été balayées,
est dit être
composé dans l'esprit,
devenu Brahma,
éveillé, Tathagata,
quelqu'un pour qui la peur et l'hostilité
sont du passé,
quelqu'un qui a abandonné
le Tout.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Quiconque -- moine ou nonne -- en qui la passion n'a pas été abandonnée, l'aversion n'a pas été abandonnée, et l'illusion n'a pas été abandonnée, est dit ne pas avoir traversé l'océan avec ses vagues, récifs, et tourbillons, ses monstres et démons.[1] Quiconque -- moine ou nonne -- en qui la passion est abandonnée, l'aversion est abandonnée, et l'illusion est abandonnée, est dit avoir traversé l'océan avec ses vagues, récifs, et tourbillons, ses monstres et démons. Ayant traversé, ayant atteint l'autre rive, il/elle se tient sur un haut piédestal, tel un brahmane."
Celui dont la passion, l'aversion, et l'ignorance
sont balayées,
a traversé cet océan
avec ses requins,
ses démons,
ses vagues dangereuses,
si difficiles à traverser.Libre d'acquisitions
-- ayant défait ses liens,
abandonné la mort --
il a abandonné le stress
sans plus d'autre devenir.Etant allé au mais
il est indéfini,[2]
il a berné, je vous le dis,
le Roi de la Mort.
Notes:
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "J'ai vu des êtres qui -- dotés de mauvaise conduite corporelle, mauvaise conduite verbale, et mauvaise conduite mentale; qui injuriaient les personnes nobles, tenaient des vues fausses et entreprenaient des actions sous l'influence de vues fausses -- à la rupture du corps, après la mort, ont réapparu dans le plan de la destitution, la mauvaise destination, les domaines inférieurs, en enfer. Ce n'est pas de l'avoir entendu d'autres prêtres et contemplatifs que je vous dis: 'J'ai vu des êtres qui -- dotés de mauvaise conduite corporelle, mauvaise conduite verbale, et mauvaise conduite mentale; qui injuriaient les personnes nobles, tenaient des vues fausses et entreprenaient des actions sous l'influence de vues fausses -- à la rupture du corps, après la mort, ont réapparu dans le plan de la destitution, la mauvaise destination, les domaines inférieurs, en enfer'. C'est de l'avoir connu moi-même, vu moi-même, réalisé par moi-même que je vous dis: 'J'ai vu des êtres qui -- dotés de mauvaise conduite corporelle, mauvaise conduite verbale, et mauvaise conduite mentale; qui injuriaient les personnes nobles, tenaient des vues fausses et entreprenaient des actions sous l'influence de vues fausses -- à la rupture du corps, après la mort, ont réapparu dans le plan de la destitution, la mauvaise destination, les domaines inférieurs, en enfer'."
Avec l'esprit mal dirigé,
parlant un mauvais langage,
faisant de mauvaises actions avec le corps:
une personne ici
de peu de connaissances,
un malfaisant
ici dans cette vie si courte,
à la rupture du corps,
sans discernement,
réapparait en enfer.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "J'ai vu des êtres qui -- dotés de la bonne conduite corporelle, de la bonne conduite verbale, et de la bonne conduite mentale; qui n'injuriaient pas les personnes nobles, qui tenaient des vues correctes et entreprenaient des actions sous l'influence de vues correctes -- à la rupture du corps, après la mort, ont réapparu dans la bonne destination, le monde céleste. Ce n'est pas de l'avoir entendu d'autres prêtres et contemplatifs que je vous dis: 'J'ai vu des êtres qui -- dotés de la bonne conduite corporelle, de la bonne conduite verbale, et de la bonne conduite mentale; qui n'injuriaient pas les personnes nobles, qui tenaient des vues correctes et entreprenaient des actions sous l'influence de vues correctes -- à la rupture du corps, après la mort, ont réapparu dans la bonne destination, le monde céleste'. C'est de l'avoir connu moi-même, vu moi-même, réalisé par moi-même que je vous dis: J'ai vu des êtres qui -- dotés de la bonne conduite corporelle, de la bonne conduite verbale, et de la bonne conduite mentale; qui n'injuriaient pas les personnes nobles, qui tenaient des vues correctes et entreprenaient des actions sous l'influence de vues correctes -- à la rupture du corps, après la mort, ont réapparu dans la bonne destination, le monde céleste. "
Avec l'esprit correctement dirigé,
parlant de parole correcte,
faisant des actions correctes avec le corps:
une personne ici
de beaucoup de connaissances,
un faiseur de mérite
ici dans cette vie si courte,
à la rupture du corps,
capable de discernement,
réapparait au ciel.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois propriétés de l'évasion. Quelles trois? Ceci est l'évasion à partir de la sensualité: le renoncement.[1] Ceci est l'évasion à partir de la forme: le sans forme. Et comme pour tout ce qui est venu à être, est fabriqué et vient de la coproduction conditionnée, l'évasion de cela est la cessation. Ce sont là les trois propriétés de l'évasion."
Connaissant l'évasion à partir de la sensualité,
et la victoire sur les formes
-- ardent
toujours --
touchant l'apaisement
de toutes fabrications:
il un moine est-il
qui a seen correctement.A partir de là il est aussitôt libéré.
Un maître de la connaissance directe,
en paix,
c'est un sage
passé au-delà des attachements.
Note:
1. Le renoncement signifie ici le premier niveau de jhana, qu'on atteint quand on est détaché de la passion sensuelle et des qualités mentales malavisées. A propos du sans forme et de la cessation, voir la note au §51. [Retour]
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Les phénomènes sans forme sont plus paisibles que les formes; la cessation, plus paisibles que les les phénomènes sans forme."
Ces êtres dirigés vers les formes,
et ceux-là qui se tiennent dans le sans forme,
sans connaissance de la cessation,
retournent au devenir ultérieur.
Mais, comprenant la forme,
ne prenant pas de pose dans les choses sans forme,
ceux qui sont libérés dans la cessation
sont des gens qui ont laissé la mort derrière eux.Ayant touché de son corps
la propriété de ces êtres, libre
d'acquisitions,
ayant réalisé le renoncement
aux acquisitions,
libre de fermentations,
l'Eveillé correctement par Lui-même
enseigne l'état
sans chagrin,
ni poussière.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois types de fils et filles qui existent dans le monde. Quels trois? Un de naissance supérieure, un de naissance similaire, un de naissance inférieure.
"Et comment un fils ou une fille sont-ils de naissance supérieure? On a le cas où les parents d'un fils ou d'une fille ne sont pas allés prendre refuge auprès du Bouddha, ne sont pas allés prendre refuge auprès du Dharma, ne sont pas allés prendre refuge auprès du Sangha. Ils ne s'abstiennent pas de prendre la vie, de voler, de mauvaise conduite sexuelle, de discours mensonger, de liqueurs fermentées et distillées qui sont cause d'inattention. Ils n'ont pas de principes et sont mauvais par nature. Cependant, leur fils ou fille est allé prendre refuge auprès du Bouddha, est allé prendre refuge auprès du Dharma, est allé prendre refuge auprès du Sangha. Il/elle s'abstient de prendre la vie, de voler, de mauvaise conduite sexuelle, de discours mensonger, de liqueurs fermentées et distillées qui sont cause d'inattention. Il/elle a des principes et est admirable par nature. C'est ce qu'on appelle un fils ou fille de naissance supérieure.
"Et comment un fils ou une fille sont-ils de naissance similaire? On a le cas où les parents d'un fils ou d'une fille sont allés prendre refuge auprès du Bouddha, sont allés prendre refuge auprès du Dharma, sont allés prendre refuge auprès du Sangha. Ils s'abstiennent de prendre la vie, de voler, de mauvaise conduite sexuelle, de discours mensonger, de liqueurs fermentées et distillées qui sont cause d'inattention. Ils ont des principes et sont admirables par nature. Leur fils ou fille a aussi gone prendre refuge auprès du Bouddha, est allé prendre refuge auprès du Dharma, est allé prendre refuge auprès du Sangha. Il/elle s'abstient de prendre la vie, de voler, de mauvaise conduite sexuelle, de discours mensonger, de liqueurs fermentées et distillées qui sont cause d'inattention. Il/elle a des principes et est admirable par nature. C'est ce qu'on appelle un fils ou fille de naissance similaire.
"Et comment un fils ou une fille sont-ils de naissance inférieure? On a le cas où les parents d'un fils ou d'une fille sont allés prendre refuge auprès du Bouddha, sont allés prendre refuge auprès du Dharma, sont allés prendre refuge auprès du Sangha. Ils s'abstiennent de prendre la vie, de voler, de mauvaise conduite sexuelle, de discours mensonger, de liqueurs fermentées et distillées qui sont cause d'inattention. Ils ont des principes et sont admirables par nature. Cependant, leur fils ou fille n'est pas allé prendre refuge auprès du Bouddha, n'est pas allé prendre refuge auprès du Dharma, n'est pas allé prendre refuge auprès du Sangha. Il/elle ne s'abstient pas de prendre la vie, de voler, de mauvaise conduite sexuelle, de discours mensonger, de liqueurs fermentées et distillées qui sont cause d'inattention. Il/elle n'a pas de principes et est mauvais par nature. C'est ce qu'on appelle un fils ou fille de naissance inférieure."
Les sages espère un enfant
de naissance supérieure ou similaire,
et pas un
de naissance inférieure,
une disgrace pour la famille.
Ces enfants dans le monde,
disciples laïcs,
accomplis en vertu, en conviction;
généreux, exempts de mesquinerie,
brillent dans tout rassemblement
comme la lune
quand il n'y a plus de nuages.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "On peut trouver que ces trois types de personnes existent dans le monde. Quels trois? L'un est comme un nuage sans pluie, l'autre qui pleut localement, et la dernière qui pleut partout.
"Et comment est une personne comme un nuage sans pluie? On a le cas où une personne n'est pas un donateur de nourriture, de boissons, de vêtements, de véhicules, de guirlandes, de parfums, d'onguents, de lits, de demeures, ou de lumières à aucun prêtre ou contemplatif, à aucun des misérables, des sans-logis, ou des mendiants. C'est ainsi qu'une personne est comme un nuage sans pluie.
"Et comment est une personne quelqu'un qui pleut localement? On a le cas où une personne est un donateur de nourriture, de boissons, de vêtements, de véhicules, de guirlandes, de parfums, d'onguents, de lits, de demeures, et de lumières à des prêtres et contemplatifs, à des misérables, des sans-logis, et des mendiants, et pas à d'autres. C'est ainsi qu'une personne en est une qui pleut localement.
"Et comment est une personne quelqu'un qui pleut partout? On a le cas où une personne donne de la nourriture, des boissons, des vêtements, des véhicules, des guirlandes, des parfums, des onguents, des lits, des demeures, et des lumières à tous prêtres et contemplatifs, à tous les misérables, les sans-logis, et les mendiants. C'est ainsi qu'une personne en est une qui pleut partout.
"Ce sont là les trois types de personnes dont on peut découvrir l'existence dans le monde."
Ni avec les contemplatifs,
les prêtres,
les misérables,
ni les sans-logis
il ne partage ce qu'il a gagné:
nourriture,
boissons,
aliments.
Lui, l'ignoble au sein du peuple,
on l'appelle un nuage sans pluie.A certains il donne,
à d'autres il ne le fait pas:
les intelligents l'appellent
quelqu'un qui pleut localement.Une personne réceptive aux requêtes,
sympathique à tous les êtres,
ravie de distribuer des aumônes:
"Donne leur!
Donne!"
dit-il -.
Come un nuage -- résonnant, tonnant -- pleut,
remplissant d'eau, trempant
les plateaux et les ravins:
une personne comme celle-ci
est comme cela.
Ayant correctement amassé
des richesses que lui ont valu son initiative,
il satisfait pleinement de nourriture et de boissons
ceux-là qui sont tombés
des l'état sans-logis.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Aspirant à ces trois formes de la félicité, une personne sage doit garder sa vertu. Quelles trois? [Lorsqu'elle pense,] 'Que viennent à moi les louanges,' une personne sage doit garder sa vertu. [Lorsqu'elle pense,] 'Que viennent à moi les richesses,' une personne sage doit garder sa vertu. [Lorsqu'elle pense,] 'A la rupture du corps, après la mort, puissé-je réapparaître dans une bonne destination, au ciel,' une personne sage doit garder sa vertu. Aspirant à ces trois formes de la félicité, une personne sage doit garder sa vertu."
Intelligent,
vous devez garder votre vertu,
aspirant aux trois formes de la félicité:
les louanges;
l'obtention de la richesse;
et, après la mort, se réjouir
au ciel.Même si vous ne faites aucun mal
mais fréquentez,
vous serez soupçonné de mal.
Votre mauvaise réputation
grandira.
La sorte de personne à qui vous vous liez d'amitié,
la sorte que vous fréquentez,
c'est la sorte que vous deviendrez vous-mêmes --
car votre vie ensemble est de
cette sorte.Celui qui est associé avec,
celui qui s'associe,
celui qui a touché,
celui qui en touche un autre
-- comme une flèche recouverte de poison
contamine le carquois.
Donc, craignant la contamination, l'éclairé
ne doit pas être le camarade
de mauvaises gens.Un homme qui enveloppe du poisson pourri
dans une feuille d'herbe kusa
rend l'herbe puante:
ainsi en est-il
si vous fréquentez les sots.
Mais un homme qui enveloppe de la poudre d'encens
dans la feuille d'un arbre
fait la feuille embaumée:
ainsi en est-il
si vous fréquentez
les éclairés.Donc,
connaissant votre propre destin
comme celui de la feuille-emballage,
vous ne devez pas fréquenter
ceux-là qui ne sont pas bons.
Les sages s'associeraient
avec ceux-là qui le sont.
Ceux qui ne sont pas bons
vous conduisent à l'enfer.
Les bons vous aident à atteindre
une bonne destination.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Ce corps tombe en morceaux; la conscience est sujette à fading; toutes acquisitions sont inconstantes, stressantes, sujettes au changement."
Sachant que le corps tombe en morceaux,
et que la conscience se dissout,
voyant le danger des acquisitions,
vous êtes allés au-delà
la naissance et la mort.
Ayant atteint la plus grande paix,
vous passez votre temps,
calmes.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "C'est en accord avec leur propriétés que les êtres s'assemblent et s'associent les uns avec les autres. Les êtres de basses dispositions s'assemblent et s'associent avec les êtres de basses dispositions. Les êtres d'admirables dispositions s'assemblent et s'associent avec les êtres d'admirables dispositions. Par le passé, c'était en accord avec leur propriétés que les êtres s'assemblaient et s'associaient les uns avec les autres... A l'avenir, ce sera en accord avec leur propriétés que les êtres s'assembleront et s'associeront les uns avec les autres... Et dès à présent, c'est en accord avec leur propriétés que les êtres s'assemblent et s'associent les uns avec les autres. Les êtres de basses dispositions s'assemblent et s'associent avec les êtres de basses dispositions. Les êtres d'admirables dispositions s'assemblent et s'associent avec les êtres d'admirables dispositions."
Le sous-bois né
par association
est retranché
par la non-association.
Tout comme quelqu'un qui chevaucherait
une planchette de bois
coulerait
dans la grande mer,
ainsi, même celui qui vit correctement
coulerait,
à s'associer avec les paresseux.Evitez donc les paresseux,
ceux-là avec de basses persistances.
Vivez avec les personnes nobles --
solitaires, résolus, absorbés en jhana,
leur persistance constamment excitée
: les sages.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Ces trois choses mènent à sa perte un moine à l'entraînement. Quelles trois? On a le cas où un moine à l'entraînement apprécie l'activité,[1] se complait dans activité, a l'intention de profiter de l'activité. Il apprécie le bavardage, se complait dans le bavardage, a l'intention de profiter du bavardage. Il apprécie le sommeil, se complait dans le sommeil, a l'intention de profiter du sommeil. Ce sont là les trois choses que mènent à sa perte un moine à l'entraînement.
"Ces trois choses mènent à ne pas se perdre un moine à l'entraînement. Quelles trois? On a le cas où un moine à l'entraînement n'apprécie pas l'activité, ne se complait pas dans l'activité, n'a pas l'intention de profiter d'activité. Il n'apprécie pas le bavardage, ne se complait pas dans le bavardage, n'a pas l'intention de profiter du bavardage. Il n'apprécie pas le sommeil, ne se complait pas dans le sommeil, n'a pas l'intention de profiter du sommeil. Ce sont là les trois choses que mènent à ne pas se perdre un moine à l'entraînement."
Appréciant l'activité,
se complaisant dans le bavardage,
goûtant le sommeil,
et agité:
il est incapable
-- un moine comme lui --
de toucher le superlatif
auto-éveil.
Donc il lui faut être un homme de peu de devoirs,
de peu de paresse,
pas agité.
Il est capable
-- un moine comme lui --
de toucher le superlatif
auto-éveil.
Note:
1. L'activité = travail de diverses sortes, comme le travail de construction, se faire des robes, etc. [Retour]
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois sortes de pensée malavisée. Quelles trois? Lorsqu'on pense à ne pas vouloir être méprisé; lorsqu'on pense à obtenir des offrandes et des tributs; lorsqu'on pense avec empathie à d'autres.[1] il y a trois sortes de pensée malavisée."
Enchaîné
à ne pas vouloir être méprisé;
à obtenir des offrandes et du respect;
à se réjouir de ses compagnons:
vous êtes loin de la fin des chaînes.
Mais quiconque ici,
a abandonné
fils,
bétail,
mariage,
intimes:
il est capable
-- un moine comme lui --
de toucher le superlatif
auto-éveil.
Note:
1. Selon le Commentaire, ceci réfère à la tendance d'un moine à être exagérément intime avec des laïcs, trop susceptibles de hauts et de bas dans leur fortunes, "heureux lorsqu'ils sont heureux, triste lorsqu'ils sont tristes, s'occupant duurs affaires." [Retour]
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "J'ai vu des êtres vaincus par le fait de recevoir des offrandes -- leurs esprits accablés -- à la rupture du corps, après la mort, réapparaître dans le plan de la destitution, la mauvaise destination, les domaines inférieurs, en enfer. J'ai vu des êtres vaincus par le fait de ne pas recevoir des offrandes -- leurs esprits accablés -- à la rupture du corps, après la mort, réapparaître dans le plan de la destitution, la mauvaise destination, les domaines inférieurs, en enfer. J'ai vu les êtres vaincus autant par le fait de recevoir des offrandes que par celui de ne pas en recevoir -- leurs esprits accablés -- à la rupture du corps, après la mort, réapparaître dans le plan de la destitution, la mauvaise destination, les domaines inférieurs, en enfer.
"Ce n'est pas de l'avoir entendu d'autres prêtres ou contemplatifs que je dis: 'J'ai vu des êtres vaincus par le fait de recevoir des offrandes -- leurs esprits accablés -- à la rupture du corps, après la mort, réapparaître dans le plan de la destitution, la mauvaise destination, les domaines inférieurs, en enfer. J'ai vu des êtres vaincus par pas le fait de recevoir des offrandes -- leurs esprits accablés -- à la rupture du corps, après la mort, réapparaître dans le plan de la destitution, la mauvaise destination, les domaines inférieurs, en enfer. J'ai vu des êtres vaincus autant par le fait de recevoir des offrandes que par le fait de ne pas en recevoir -- leurs esprits accablés -- à la rupture du corps, après la mort, réapparaître dans le plan de la destitution, la mauvaise destination, les domaines inférieurs, en enfer.'
"Au contraire, c'est de l'avoir connu moi-même, vu moi-même, observé de moi-même que je dis, 'J'ai vu des êtres vaincus par le fait de recevoir des offrandes -- leurs esprits accablés -- à la rupture du corps, après la mort, réapparaître dans le plan de la destitution, la mauvaise destination, les domaines inférieurs, en enfer. J'ai vu des êtres vaincus par pas le fait de recevoir des offrandes -- leurs esprits accablés -- à la rupture du corps, après la mort, réapparaître dans le plan de la destitution, la mauvaise destination, les domaines inférieurs, en enfer. J'ai vu des êtres vaincus autant par le fait de recevoir des offrandes que par le fait de ne pas en recevoir -- leurs esprits accablés -- à la rupture du corps, après la mort, réapparaître dans le plan de la destitution, la mauvaise destination, les domaines inférieurs, en enfer.'"
Autant quand il reçoit des offrandes
que quand il n'en reçoit pas:
sa concentration
ne faiblit pas,
il demeure
attentif:
lui -- continuellement absorbé en jhana,
subtil dans ses vues et en clairvoyance,
goûtant la fin des attachements --
on l'appelle un homme
d'intégrité.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Ces trois sons divins résonnent parmi les devas aux occasions appropriées. Quels trois? Lorsqu'un disciple des personnes nobles, rasant ses cheveux et sa barbe, s'habille de la robe ocre, se décide à quitter la vie domestique pour la vie sans domicile fixe, à cette occasion le son divin résonne parmi les devas: 'Ce disciple des personnes nobles s'est décidé à livrer bataille à Mara.' Ceci est le premier son divin qui résonne parmi les devas aux occasions appropriées.
"Lorsqu'un disciple des personnes nobles voue sa vie à développer les sept [ensembles de] qualités qui sont des ailes pour l'Eveil,[1] à cette occasion le son divin résonne parmi les devas: 'Ce disciple des personnes nobles est en train de livrer bataille à Mara.' Ceci est le second son divin qui résonne parmi les devas aux occasions appropriées.
"Lorsqu'un disciple des personnes nobles, grâce à la fin des fermentations, demeure dans la délivrance-conscience et la délivrance-discernement qui sont libres de fermentations, les ayant connu et rendu manifestes pour lui-même dans la vie présente elle-même, à cette occasion le son divin résonne parmi les devas: 'Ce disciple des personnes nobles a gagné la bataille. Ayant été en première ligne de la bataille, il est maintenant le vainqueur.' Ceci est le troisième son divin qui résonne parmi les devas aux occasions appropriées.
"Ce sont là les trois sons divins qui résonnent parmi les devas aux occasions appropriées."
Voyant qu'il a gagné la bataille
correctement -- le disciple de l'Eveillé
correctement par Lui-même --
même les devas lui rendent hommage
à ce grand homme, parfaitement mature.
"Hommage à vous, O pur sang --
vous qui avez remporté la dure victoire,
infligeant la défaite aux armées de la Mort,
sans gêne dans
son émancipation."
Ainsi rendent-ils hommage, les devas,
à celui qui a atteint le but du coeur,
car ils ne voient en lui rien
qui pourrait le ramener sous la coupe de la Mort.
Note:
1. Les ailes pour l'Eveil sont les quatre cadres de référence, les quatre efforts corrects, les quatre bases de la puissance, les cinq facultés, les cinq forces, les sept facteurs de l'Eveil, et le noble octuple sentier. [Retour]
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu:
"Lorsqu'un deva est sur le point de quitter la compagnie des devas, cinq présages apparaissent: ses guirlandes se fanent, ses vêtements se salissent, de la sueur sort de ses aisselles, une lourdeur descend sur son corps, il ne se plait plus dans son propre trône de deva. Les devas, sachant par là que 'Ce fils de deva est sur le point de décéder,' l'encouragent de trois phrases: 'Partez d'ici, honorable monsieur, pour une bonne destination. Etant allé vers une bonne destination, obtenez l'avantage qui est bon à obtenir. Ayant obtenu l'avantage qui est bon à obtenir, soyez bien établi.'"
Lorsque ceci fut dit, un certain moine dit au Béni du Ciel, "Qu'est-ce que c'est, seigneur, que les devas considèrent aller vers une bonne destination? Qu'est-ce qu'ils considèrent comme l'avantage qui est bon à obtenir ? Qu'est-ce qu'ils considèrent devenir bien établi?"
"C'est l'état humain, moines, que les devas considèrent comme une bonne destination. Devenir un être humain, acquérir la conviction dans le Dhamma-et-Vinaya enseigné par le Tathagata: c'est cela que les devas considèrent être un avantage qui est bon à obtenir. Lorsque la conviction s'est établie chez quelqu'un -- enracinée, stable, et dorte, indestructible par un prêtre ou un contemplatif; par un deva, par Mara, ou par Brahma; ou par n'importe qui d'autre au monde: c'est cela que les devas considèrent devenir bien établi."
Lorsqu'un deva disparait
de la compagnie des devas
à travers la fin de sa durée de vie,
trois sons résonnent
-- les encouragements des devas.'Partez d'ici,
honorable monsieur,
pour une bonne destination,
pour un compagnonnage
avec les êtres humains.
Par le devenir d'un être humain,
acquérez une conviction
sans pareille
dans le Vrai Dhamma.
Cette conviction vôtre
dans le Vrai Dhamma, bien enseigné,
doit être posée,
enracinée,
établie,
-- non-détruite
aussi longtemps que vous vivrez.
Ayant abandonné
mauvaise conduite corporelle,
mauvaise conduite verbale,
mauvaise conduite mentale,
et toute autre chose qui soit erronée;
ayant fait avec le corps ce qui est avisé,
et beaucoup de ce qui est avisé par la parole,
ayant fait ce qui est avisé
d'un coeur sans limites,
sans acquisitions,
puis -- ayant constitué
beaucoup de bases du mérite
par le don --
établissez d'autres mortels
dans le Vrai Dhamma et
la vie sainte.'Avec cette sympathie, les devas --
quand ils savent qu'un deva va disparaître --
l'encouragent:
'Revenez, deva,
encore et encore.'
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Ces trois personnes, apparaissant dans le monde, apparaissent au bénéfice de beaucoup, le bonheur de beaucoup, par sympathie pour le monde -- pour le bien-être, le bénéfice, le bonheur des êtres humains et divins. Quelles trois?
"On a le cas où un Tathagata apparaît dans le monde, digne et correctement auto-éveillé, accompli en claire connaissance et conduite, bien allé, expert par rapport au cosmos, entraîneur sans pareil des gens domptables, enseignant des êtres humains et divins, éveillé, béni. Il enseigne le Dhamma admirable en son commencement, admirable en son milieu, admirable en sa fin. Il proclame la vie sainte autant dans ses détails que dans son essence, entièrement parfaite, supérieurement pure. Ceci est la première personne qui, apparaissant dans le monde, apparaît au bénéfice de beaucoup, le bonheur de beaucoup, par sympathie pour le monde -- pour le bien-être, le bénéfice, le bonheur des êtres humains et divins.
"Qui plus est, il y a le disciple de ce Maître qui en est digne, ses fermentations mentales terminées, qui a atteint l'accomplissement, accompli la tâche, posé le fardeau, atteint le véritable but, totalement détruit la chaîne du devenir, et qui est délivré grâce à la gnose correcte. Il enseigne le Dhamma admirable en son commencement, admirable en son milieu, admirable en sa fin. Il proclame la vie sainte autant dans ses détails que dans son essence, entièrement parfaite, supérieurement pure. Ceci est la seconde personne qui, apparaissant dans le monde, apparaît au bénéfice de beaucoup, le bonheur de beaucoup, par sympathie pour le monde -- pour le bien-être, le bénéfice, le bonheur des êtres humains et divins.
"Qui plus est, il y a le disciple de ce Maître qui est un apprenti, qui suit la voie, érudit, doté de [bonnes] pratiques et [de bons] principes. Lui aussi, il enseigne le Dhamma admirable en son commencement, admirable en son milieu, admirable en sa fin. Il proclame la vie sainte autant dans ses détails que dans son essence, entièrement parfaite, supérieurement pure. Ceci est la troisième personne qui, apparaissant dans le monde, apparaît au bénéfice de beaucoup, le bonheur de beaucoup, par sympathie pour le monde -- pour le bien-être, le bénéfice, le bonheur des êtres humains et divins.
"Ce sont là les trois personnes qui, apparaissant dans le monde, apparaissent au bénéfice de beaucoup, le bonheur de beaucoup, par sympathie pour le monde -- pour le bien-être, le bénéfice, le bonheur des êtres humains et divins."
Le Maître,
Grand Voyant,
est premier au monde;
à sa suite, le disciple
serein;
et puis l'apprenti,
érudit, qui suit la voie,
doté de bonnes vertus,
et pratiques.Ces trois, chefs
parmi les êtres divins et humains,
qui donnent la lumière, proclament le Dhamma,
ouvrent grandes les portes au Sans-Mort,
en libèrent beaucoup de l'esclavage.
Ceux qui suivent la piste,
bien enseignée par le Chef de caravane
sans pareil,
mettront fin au stress
juste ici --
ceux-là qui entendent le message
de l'Ainsi-Venu.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Restez concentrés, moines, sur l'impureté du corps. Ayez la conscience de l'inspiration-expiration bien établie au premier plan en vous-mêmes. Restez concentrés sur l'inconstance de toutes fabrications. Pour celui qui reste concentré sur l'impureté du corps, l'obsession passionnée pour la propriété de la beauté est abandonnée. Pour celui qui a bien établi l'attention à l'inspiration-expiration au premier plan en lui-même, les pensées extérieures et les inclinations ennuyeuses n'existent pas. Pour celui qui reste concentré sur l'inconstance de toutes fabrications, l'ignorance est abandonnée, la claire connaissance survient."
Concentré sur l'impureté
du corps,
attentif
à l'inspiration-expiration,
voyant
l'apaisement de toutes fabrications
-- ardent
toujours:
il un moine est-il
qui a vu correctement.A partir de là il est aussitôt libéré.
Un maître de la connaissance directe,
en paix,
c'est un sage
passé au-delà des attachements.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Par rapport à un moine qui pratique le Dhamma en accord avec le Dhamma, c'est cette façon de s'accorder avec le Dhamma qu'on doit décrire comme practique du Dhamma en accord avec le Dhamma. Lorsqu'en parlant, il parle Dhamma ou non. Lorsqu'en pensant, il pense au Dhamma ou non. Evitant ces deux choses, il demeure équanime, attentif, vigilant."
Le Dhamma étant sa demeure,
le Dhamma étant ses délices,
un moine qui pondère le Dhamma,
qui appelle le Dhamma à l'esprit,
ne s'éloigne pas
du vrai Dhamma.Qu'il marche,
qu'il soit debout,
assis, ou
couché
-- son esprit intérieurement modéré --
il arrive
juste en paix.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois sortes de pensée malavisée qui produisent l'aveuglement, produisent le manque de vision, produisent le manque de connaissance, mènent à la cessation de discernement, prennent le parti de la vexation, et ne sont pas favorables à la Délivrance. Quelles trois? Lorsque la pensée est imbue de sensualité... Lorsque la pensée est imbue de mauvaise volonté... Lorsque la pensée est imbue de nocivité, elle produit l'aveuglement, elle produit le manque de vision, elle produit le manque de connaissance, elle mène à la cessation de discernement, elle prend le parti de la vexation, et n'est pas favorables à la Délivrance. Ce sont là les trois sortes de pensée malavisée qui produisent l'aveuglement, produisent le défaut de vision, produisent le défaut de connaissance, mènent à la cessation du discernement, prennent le parti de la vexation, et ne sont pas favorables à la Délivrance.
"Il y a ces trois sortes de pensée avisée qui produisent le non-aveuglement, produisent la vision, produisent la connaissance, favorisent le discernement, prennent le parti de la non-vexation, et sont favorables à la Délivrance. Quelles trois? Lorsque la pensée est imbue du renoncement... Lorsque la pensée est imbue de non-mauvaise volonté... Lorsque la pensée est imbue de innocuité, elle produit le non-aveuglement, elle produit la vision, elle produit la connaissance, favorise le discernement, elle prend le parti de la non-vexation, et est favorable à la Délivrance. Ce sont là les trois sortes de pensée avisée qui produisent le non-aveuglement, produisent la vision, produisent la connaissance, favorisent le discernement, prennent le parti de la non-vexation, et sont favorables à la Délivrance."
Ces trois pensées avisées
il faut penser,
ces trois pensées malavisées
rejeter.
Quiconque calme ses pensées soutenues
-- comme pluie le ferait d'un nuage de poussière --
grâce à une conscience avec la pensée calmée,
atteint juste ici
l'état
de paix.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois , ennemis intérieurs, adversaires intérieurs, assassins intérieurs, opposants intérieurs. Quels trois? L'avidité est une tache intérieure, ennemis intérieurs, adversaires intérieurs, assassins intérieurs, opposants intérieurs. L'aversion est une tache intérieure... L'illusion est une tache intérieure, un ennemi intérieur, un adversaire intérieur, un assassin intérieur, un opposant intérieur. Ce sont là les trois taches intérieures, ennemis intérieurs, adversaires intérieurs, assassins intérieurs, opposants intérieurs."
L'avidité cause du mal.
L'avidité provoque l'esprit.
Les gens ne s'en rendent pas compte
comme un danger qui vient de l'intérieur.
Une personne, lorsqu'elle est avide,
ne connait pas son propre bien-être;
quand on est avide,
on ne voit pas le Dhamma.
Accablée par l'avidité,
elle est dans le noir, aveugle.
Mais quand, abandonnant l'avidité,
on n'en ressent plus
pour ce qui pourrait la mériter,
l'avidité tombe de nous --
comme une goutte d'eau
d'une feuille de lotus.L'aversion causes du mal.
L'aversion provoque l'esprit.
Les gens ne s'en rendent pas compte
comme un danger qui vient de l'intérieur.
Une personne, lorsqu'elle a de l'aversion ,
ne connait pas son propre bien-être;
quand on a de l'aversion,
on ne voit pas le Dhamma.
Accablée par l'aversion
elle est dans le noir, aveugle.
Mais quand, abandonnant l'aversion,
on n'en ressent plus
pour ce qui pourrait la mériter,
l'aversion tombe de nous --
comme une feuille de palmier
de sa tige.L'illusion causes mal.
L'illusion provoque l'esprit.
Les gens ne s'en rendent pas compte
comme un danger qui vient de l'intérieur.
Une personne, lorsqu'elle se fait des illusions,
ne connait pas son propre bien-être;
quand on a de l'aversion,
on ne voit pas le Dhamma.
Accablée par l'illusion
elle est dans le noir, aveugle.
Mais quand, abandonnant l'illusion,
on n'en ressent plus
pour ce qui pourrait la mériter,
cela disperse toute illusion --
comme le lever du soleil,
l'obscurité.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Vaincu par trois formes de faux Dhamma -- son esprit accablé -- Devadatta[1] est incurablement condamné à la destitution, à l'enfer, pour un éon. Quelles trois? Vaincu par les mauvais désirs -- son esprit accablé -- Devadatta est incurablement condamné à la destitution, à l'enfer, pour la durée d'un éon. Vaincu par l'amitié avec de mauvaises gens -- son esprit accablé -- Devadatta est incurablement condamné à la destitution, à l'enfer, pour la durée d'un éon. Et, comme il y a quelque chose de plus à faire, il s'est néanmoins arrêté à mi-chemin avec un petit minimum de réalisation distinctive. Vaincu par ces trois formes de faux Dhamma -- son esprit accablé -- Devadatta est incurablement condamné à la destitution, à l'enfer, pour un éon."
Que personne au monde
ne renaisse jamais
avec le mauvais désir.
Sachez que,
à cause de ce
mauvais désir,
sa destination est celle
de tous ceux qui ont de mauvais désirs.J'ai entendu comment Devadatta,
-- considéré comme sage, serein,
incandescent d'honneurs --
esclave de l'inattention
assaillit le Tathagata
et tomba en cet endroit à quatre portes, terrible:
Avici, l'enfer sans mélange.Quiconque complote contre
celui qui est libre de corruption
qui n'a commis aucune mauvaise action:
ce mal le touche à lui,
corrompu dans l'esprit,
irrespectueux.Quiconque pourrait imaginer
de polluer l'océan
avec un pot de poison,
n'y arriverait pas,
car la masse de l'eau est immense.
C'est donc
lorsque quiconque attaque avec violence
le Tathagata
-- correctement-allé,
à l'esprit paisible --
car la violence n'a pas prise sur lui.
Une personne sage doit se lier d'amitié,
doit s'associer,
avec une personne comme elle --
dont un moine peut suivre la voie
et atteindre la fin
de la souffrance et du stress.
Note:
1. Devadatta, un des cousins du Buddha, complota pour s'emparer du Sangha, et finit par causer un schisme. Son histoire se trouve dans Cv VII. [Voir aussi §18.] Son "petit minimum de réalisation distinctive" était sa maîtrise des pouvoirs psychiques. [Retour]
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois objets suprêmes de confiance. Quels trois?
"Parmi tous les êtres qu'il peut y avoir -- sans pattes, bipèdes, quadrupèdes, polypodes; avec forme ou sans forme; perceptifs, non-perceptifs, ni perceptifs ni non-perceptifs -- le Tathagata, digne et correctement auto-éveillé, est considéré comme suprême. Ceux qui ont confiance dans l'Eveillé ont foi dans ce qui est suprême; et pour ceux qui ont foi dans le suprême, suprême est le résultat.
"Parmi toutes les qualités qu'il peut y avoir, fabriquées ou non-fabriquées, la qualité de dépassionnement -- l'assujettissement de l'intoxication, l'élimination de la soif, l'arrachage des attachements, la rupture de la ronde, la destruction de l'envie insatiable, le dépassionnement, la cessation, la réalisation de la Délivrance -- est considérée comme suprême. Ceux qui ont confiance dans la qualité de dépassionnement ont foi dans ce qui est suprême; et pour ceux qui ont foi dans le suprême, suprême est le résultat.
"Parmi toutes les qualités fabriquées qu'il peut y avoir, le Noble Octuple Sentier -- vue correcte, intention correcte, parole correcte, action correcte, moyens de vie corrects, effort correct, attention correcte, concentration correcte -- est considéré comme suprême. Ceux qui ont confiance dans le Noble Octuple Sentier ont foi dans ce qui est suprême; et pour ceux qui ont foi dans le suprême, suprême est le résultat.
"Parmi tout ce qu'il peut y avoir comme groupes ou communautés, le Sangha des disciples du Tathagata est considéré comme suprême -- c-à-d., les quatre [groupes de noble disciples] quand on les prend par paires, les huit quand on les prend par personnes.[1] Ceux qui ont confiance dans le Sangha ont foi dans ce qui est suprême; et pour ceux qui ont foi dans le suprême, suprême sera le résultat.
"Ceux-là, moines, sont les trois objets suprêmes de confiance."
Avec
confiance,
se rendant compte que le suprême Dhamma
est suprême,
confiance dans le suprême Buddha,
sans pareil
dans le mérite des offrandes;
confiance dans le suprême Dhamma,
l'apaisement du dépassionnement,
la félicité;
confiance dans le suprême Sangha,
sans pareil
comme un champ du mérite;
ayant donné des dons au suprême,
on développe un mérite suprême,
suprême longue vie et la beauté,
le statut, l'honneur,
la félicité, et la force.Ayant doné au suprême,
la personne sage, centrée
dans le suprême Dhamma,
qu'elle devienne un être divin ou humain,
se réjouit,
ayant atteint le suprême.
Note:
1. Les quatre groupes de noble disciples quand on les prend par paires sont ceux-là qui ont atteint (1) la voie de l'entrée dans le courant et le fruit de l'entrée dans le courant; (2) la voie du retour unique et le fruit du retour unique; (3) la voie du non-retour et le fruit du non-retour; et (4) la voie du statut d'Arahant et le fruit du statut d'Arahant. Quand on prend chaque réalisation individuellement on a huit "individus." [Retour]
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Ceci est a humble moyen de vie, demander l'aumône. C'est une forme d'injure dans le monde [que de dire], 'Vous vous promenez comme un mendiant avec un bol à la main!' Et pourtant d'intelligents jeunes hommes de bonnes families s'y sont mis pour une bonne raison. Ils n'y ont pas été forcés par des rois ou des voleurs, ni à cause de dettes, par la peur, ni par la perte de leur gagne-pain, mais grâce à la pensée: 'Nous sommes assaillis par la naissance, la vieillesse, et la mort, par les chagrins, les plaintes, les douleurs, la détresse, et le désespoir, assaillis par le stress, accablés avec le stress. Oh, que nous puissions connaître la fin de toute cette masse de souffrance et de stress!' Mais ce jeune homme de bonne famille, qui est parti de cette façon, est peut-être avide de plaisirs sensuels, fort dans ses passions, malveillant dans l'esprit, corrompu dans ses résolutions, son attention brouillée, sans vigilance, non-centré, ses esprit éparpillés, et ses facultés non-contrôlées. Tout comme a brandon d'un bûcher funéraire -- brûlant aux deux extrémités, couvert d'excréments en son milieu -- ne sert de carburant ni dans un village ni dans le désert: je vous dis que ceci est une comparaison pour cette personne. Il a manqué les plaisirs du maître de maison et ne remplit pas les besoins de la vie contemplative."
Il a manqué
les plaisirs du maître de maison
et les besoins de la vie contemplative
-- le malheureux!
La ruinant, il la dilapide,
et périt
comme a brandon de bûcher funéraire.
Il vaudrait mieux manger une boule de fer
-- rougeoyante, enflammée --
que, sans principes et
sans modération,
de manger les aumônes du pays.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Même si un moine, saisissant mon manteau de dessus, devait me suivre juste derrière, plaçant ses pieds dans mes traces de pas, et qu'il devait cependant être avide de plaisirs sensuels, fort dans ses passions, malveillant dans l'esprit, corrompu dans ses résolutions, son attention brouillée, sans vigilance, non-centré, ses esprit éparpillés, et ses facultés incontrôlées, alors il serait loin de moi, et moi de lui. Pourquoi cela? Parce qu'il ne voit pas le Dhamma. Ne voyant pas le Dhamma, il ne me voit pas.
"Mais même si un moine devait vivre à cent lieues d'ici, et si pourtant il devait n'avoir aucune avidité pour les objects des sens, n'était pas fort dans ses passions, pas malveillant dans l'esprit, pas corrompu dans ses résolutions, que son attention était établie, vigilante, centrée, son esprit déterminé, et ses facultés bien-modérées, alors il serait près de moi, et moi de lui. Pourquoi cela? Parce qu'il voit le Dhamma. Voyant le Dhamma, il me voit."
Quoique suivant juste derrière,
plein de désirs, de vexations:
voyez comme il est loin! --
le perturbé
de l'imperturbé,
l'enchaîné
du Délivré,
l'avide
de celui qui est sans avidité.Mais la personne sage qui, grâce à
la connaissance directe du Dhamma,
la gnose du Dhamma,
devient calme et imperturbée
comme un lac que le vent ne ride pas:
voit comme il est proche! --
l'imperturbé de l'imperturbé,
le Délivré du Délivré,
le sans avidité
de celui qui est sans avidité.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Moines, il y a ces trois feux. Quels trois? Le feu de la passion, le feu de l'aversion, le feu de l'illusion. Ceux-là, moines, sont les trois feux."
Le feu de la passion brûle dans un mortel
excité, frappé
des désirs des sens;
le feu de l'aversion, dans une personne malveillante
prend la vie;
le feu de l'illusion, dans une personne désorientée
ignorante
du noble enseignement.
Ne comprenant pas ces feux, les gens
-- qui aiment bien leur identité --
non-libérés des entraves de Mara,
grossissent les rangs de l'enfer,
les matrices des animaux commons, des démons,
le domaine des ombres affamées.Cependant que ceux-là qui, jour et nuit,
sont voués
aux enseignements
du correctement auto-éveillé,
éteignent le feu de la passion,
percevant constamment l'impur.
Eux, gens superlatifs,
éteignent le feu de l'aversion
avec bonne volonté,
et le feu de l'illusion
avec le discernement qui conduit
à la pénétration.
Eux, les pleins de maîtrise, jour et nuit,
ayant éteint [les feux],
ayant, sans reste,
compris le stress,
sont, sans reste,
totalement détachés.
Eux, les sages, avec la noble vision
d'un obtenteur-de-sagesse,
avec la gnose correcte,
connaissant directement
la fin de la naissance,
arrivent à aucun devenir ultérieur.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Un moine doit s'examiner de telle sorte que -- sa conscience ni dispersée et diffuse extérieurement, ni fixée intérieurement -- il soit, par défaut d'attachement/subsistance, non agité, et qu'il n'ai plus de semence pour une origine future de la naissance, de la vieillesse, de la mort, ou du stress."
pour un moine qui a abandonné
sept attachements
et coupé le guide:[1]l'errance dans la naissance
est terminée,
il n'y a
plus de devenir ultérieur.
Note:
1. Les "sept attachements" sont la passion, l'aversion, l'illusion, les vues, l'orgueil, la souillure, et la mauvaise conduite. Le "guide" est l'envie insatiable, qui mène au devenir. [Retour]
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces trois façons d'obtenir les plaisirs sensuels. Quelles trois? Ceux dont les plaisirs sensuels sont déjà fournis, ceux-là qui se régalent à les créer, ceux-là qui on le contrôle sur ce qui est créé par d'autres.[1] Ce sont là les trois façons d'obtenir les plaisirs sensuels."
Les devas dont les plaisirs sont déjà fournis,
ceux-là qui ont le contrôle,
ceux-là qui se régalent dans la création,
et tous les autres qui goûtent les plaisirs sensuels
dans cet état-ci
ou n'importe où ailleurs,
ne vont pas au-delà
de l'errance.
Connaissant cet inconvénient
des plaisirs sensuels, les sages
doivent abandonner tout désir sensuel,
que ce soit humain
ou divin.
Ayant coupé le flot de l'avidité
pour les formes aimables, attirantes
si difficiles à transcender,
ayant, sans reste,
compris le stress,
ils sont, sans reste,
totalement détachés.
Eux, les sages, avec la noble vision
d'un obtenteur de sagesse,
avec la gnose correcte,
connaissant directement la fin de la naissance,
arrivent à aucun devenir ultérieur.
Note:
1. Ainsi qu'il est clair dans ces vers, ces trois catégories décrivent trois niveaux de devas dans les cieux du plaisir sensuel. "Ceux qui ont le contrôle" sont au plus haut de ces niveaux. [Retour]
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Lié par le joug de la sensualité et le joug du devenir, on est un retournant, qui retourne à cet état. Délié du joug de la sensualité mais lié par le joug du devenir, on est un non retournant, qui ne retourne pas à cet état. Délié de [autant] le joug de la sensualité que du joug du devenir, on est un Arahant dont les fermentations sont terminées."
Liés autant par
le joug de la sensualité
que par le joug du devenir,
les êtres vont à l'errance
qui conduit à la naissance
et à la mort.
Ceux qui ont abandonné le sensuel
sans atteindre la fin des fermentations,
sont liés par le joug du devenir,
sont dit être Non-retournants.
Alors que ceux-là qui ont tranché les doutes
n'ont plus d'orgueil
ou de devenir ultérieur.
Ceux qui ont atteint
la fin des fermentations,
alors qu'ils étaient dans le monde
sont allés
au-delà.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Un moine qui a admirable vertu, admirables qualités, et admirable discernement, on l'appelle, dans ce Dhamma-et-Vinaya, celui qui est complet, accompli, une personne superlative.
"Et comment un moine est-il une personne d'admirable vertu? On a le cas où un moine est vertueux. Il reste modéré en accord avec le Patimokkha, accompli dans son comportement et sa sphère d'activité. Il s'entraîne, ayant entrepris les règles d'entraînement, voyant du danger aux plus petites fautes. C'est de cette façon qu'un moine est une personne d'admirable vertu. Il est ainsi d'admirable vertu.
"Et comment un moine est-il une personne d'admirables qualités? On a le cas où un moine vit voué à développer les sept [ensembles de] qualités que sont des ailes pour l'Eveil.[1] De cette façon un moine est une personne d'admirable qualités. Il est ainsi d'admirable vertu et admirable qualités.
"Et comment un moine est-il une personne d'admirable discernement? On a le cas où un moine, grâce à la fin des fermentations, demeure dans la délivrance-conscience et la délivrance- discernement qui sont libres de fermentations, les ayant connu et rendu manifestes pour lui-même dans la vie présente elle-même. De cette façon un moine est une personne d'admirable discernement. Il est ainsi d'admirable vertu, d'admirables qualités, d'admirable discernement. Dans ce Dhamma-et-Vinaya on l'appelle celui qui est complet, accompli, une personne superlative."
Exempt de malfaisance
en pensées, en paroles, ou en actions,
on l'appelle une personne d'admirable vertu:
le moine consciencieux.
Bien développé dans les qualités
ququi vont à la réalisation de l'auto-éveil,
on l'appelle une personne d'admirable qualités:
le moine sans prétentions.
Qui discerne juste ici pour lui-même,
en lui-même,
la fin du stress
on l'appelle une personne d'admirable discernement:
le moine sans fermentation.
Accompli dans
ces choses,
non-troublé, ses doutes retranchés,
sans attaches dans le monde entier,
il est dit avoir abandonné
le Tout.
Note:
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "Il y a ces deux sortes de dons: un don de choses matérielles et un don du Dhamma. Des deux, ce dernier est suprême: un don du Dhamma. Il y a ces deux sortes de partage: le partage de choses matérielles et le partage du Dhamma. Des deux, ce dernier est suprême: le partage du Dhamma. Il y a ces deux sortes d'assistance: l'assistance par des choses matérielles et l'assistance par le Dhamma. Des deux, cette dernière est suprême: l'aide par le Dhamma."
Le don qu'il décrit
comme étant premier et insurpassé,
le partage exposé par le Béni du Ciel:
qui -- confiant dans le champ suprême du mérite,
sage, capable de discernement --
ne le ferait pas le moment venu?
Autant pour ceux qui le proclament
que pour ceux qui écoutent,
confiants dans le message de l'Ainsi-Venu:
il purifie leur tout premier bénéfice--
ceux-là qui entendent le message
de l'Ainsi-Venu.
Ceci fut dit par le Béni du Ciel, dit par l'Arahant, ainsi ai-je entendu: "C'est sur la force du Dhamma que je décris [une personne comme] un brahmane avec triple connaissance, et pas un autre comme mesuré par le fait de citer et de réciter. Et comment est-ce sur la force de Dhamma que je décris [une personne comme] un brahmane avec triple connaissance, et pas un autre comme mesurée par le fait de citer et de réciter?
"On a le cas où un moine se rappelle ses multiples vies passées, c-à-d., une naissance, deux... cinq, dix... cinquante, cent, mille, cent mille, beaucoup d'éons de contraction cosmique, beaucoup d'éons d'expansion cosmique, beaucoup d'éons de contraction et d'expansion cosmique: Là j'avais tel nom, j'appartenais à tel clan, j'avais telle apparence. Telle était ma nourriture, telle était mon expérience du plaisir et de la douleur, telle fut la fin de ma vie. En quittant cet état, je suis re-né là. là aussi j'avais tel nom, j'appartenais à tel clan, j'avais telle apparence. Telle était ma nourriture, telle était mon expérience du plaisir et de la douleur, telle fut la fin de ma vie. En quittant cet état, je suis re-né ici.' Ainsi il se rappelle ses multiples vies passées dans leur modes et détails.
"Ceci est la première la connaissance qu'il ait atteint. L'ignorance a été détruite; la connaissance a surgi; l'obscurité a été détruite; la lumière a surgi -- comme il arrive à celui qui est attentif, ardent, et résolu.
"Puis encore, le moine voit -- au moyen de l'oeil divin, purifié et surpassant l'humain -- les êtres décéder et réapparaître, et j'ai discerné comment ils sont inférieurs et supérieurs, beaux et laids, fortunés et infortunés en accord avec leur actions: 'Ces êtres -- qui were doté de mauvaise conduite corporelle, mauvaise conduite verbale, et mauvaise conduite mentale; qui injuriaient les personnes nobles, tenaient des vues fausses et entreprenaient des actions sous l'influence de vues fausses -- à la rupture du corps, après la mort, ils ont réapparu dans le plan de la destitution, la mauvaise destination, les domaines inférieurs, en enfer. Mais ces les êtres -- qui were doté de la bonne conduite corporelle, la bonne conduite verbale, et la bonne conduite mentale; qui n'injuriaient pas les personnes nobles, qui tenaient des vues correctes et entreprenaient des actions sous l'influence de vues correctes -- à la rupture du corps, après la mort, ils ont réapparu dans les bonnes destinations, dans le monde céleste.' Ainsi -- au moyen de l'oeil divin, purifié et surpassant l'humain -- il voit les êtres décéder et réapparaître, et discerne comment ils sont inférieurs et supérieurs, beaux et laids, fortunés et infortunés en accord avec leurs actions.
"Ceci est la seconde connaissance qu'il atteint. L'ignorance a été détruite; la connaissance a surgi; l'obscurité a été détruite; la lumière a surgi -- comme il arrive à celui qui est attentif, ardent, et résolu.
"Puis encore, le moine -- avec la fin des fermentations -- reste dans la délivrance-conscience et la délivrance-discernement libres de fermentations, les ayant directement connu et rendu manifestes pour lui-même dans la vie présente elle-même.
"Ceci est la troisième connaissance qu'il atteint. L'ignorance a été détruite; la connaissance a surgi; l'obscurité a été détruite; la lumière a surgi -- comme il arrive à celui qui est attentif, ardent, et résolu.
"C'est de cette façon que, sur la force de Dhamma, je décris [une personne comme] un brahmane avec triple connaissance, et pas un autre comme mesurée par le fait de citer et de réciter."
Il connait ses vies antérieures.
Il voit les cieux et les états de malheur,
et atteint la fin de la naissance,
il est un sage qui a maîtrisé la pleine connaissance.Au moyen de ces trois connaissances
il devient un brahman aux trois connaissances.[1]
Il est ce que j'appelle un homme de triple connaissance --
pas un autre,
qui cite et qui récite.
Note:
1. Dans la religion brahmanique, un "homme de triple connaissance" était celui qui avait mémorisé les trois Vedas. Ce verset prend le terme brahmanique et lui en donne un sens nouveau, bouddhiste. [Retour]