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Nanabozho (Gichi
Wabush)
Dernière mise à
jour: 25 mai 2007
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anglophone, et la plupart des liens sont vers l'anglais. Si vous avez
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Index
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Tipitaka
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Sutta
Pitaka
Majjhima Nikaya
Les discours de longueur moyenne
(suttas choisis)
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anthologie (en anglais)
Le Majjhima Nikaya, ou "Discours de longueur
moyenne" du Bouddha, est
le second de cinq nikayas, ou collections, dans le
Sutta
Pitaka du
Tipitaka.
Ce nikaya comprend 152 discours par le Bouddha et
ses principaux
disciples, qui constituent ensemble un corps d'enseignement complet
de tous les aspects des enseignements du Bouddha. Il se divise en
trois "pannâsa" (mûlapannâsa,
majjhimapannâsa,
uparipannâsa)
comprenant chacun 50 suttas,
sauf le troisième qui en comprend 52. Chacun de ces
pannâsa est divisé en 5 "vaggas".
Une excellente traduction moderne anglaise de
l'intégralité du Majjhima Nikaya se trouve dans
le
livre de Maurice Walshe The Middle Length Discourses du
Bouddha: A
New translation of the Majjhima Nikaya traduits par Bhikkhu
Ñanamoli et Bhikkhu Bodhi (Boston:
Wisdom
Publications, 1987). L'introduction à ce livre
contient un
extraordinaire synopsis des enseignements du Bouddha en
général, et de leur expression dans le Majjhima
en
particulier.
On peut aussi trouver une anthologie de suttas
choisis
tirés du Majjhima Nikaya, traduits par Thanissaro Bhikkhu,
en
format Microsoft Word 6 (Macintosh/Windows). Voir la page des
Theravâda
Text Archives pour plus d'information.
Les résumés de sutta qui
apparaissent ci-dessous et
qui sont marqués "[BB]" ont
été
adaptés des résumés de Bhikkhu Bodhi
(dans
The Middle Length Discourses of le Bouddha) et sont
reproduits
avec permission. Ceux marqués "[TB]"
ont
été fournis par Thanissaro Bhikkhu.
Les accolades {} qui suivent chaque titre de
sutta contiennent le
volume et le numéro de première page
correspondants
dans l'édition Pali romanisée
PTS.
Mulapannâsa
- Mulapariyâya
vagga
- Mulapariyâya
Sutta (MN 1) -- La
Séquence-racine {M i 1}
Dans ce sutta difficile mais important, le Bouddha passe en revue en
profondeur l'un des principes fondamentaux de la pensée et
de la pratique bouddhistes: c'est-à-dire qu'il n'y a rien --
pas même le Nibbâna -- qui puisse être
considéré à bon droit comme la source
dont provient tout phénomène et toute
expérience.
- Sabbâsava
Sutta (MN 2) -- Toutes les fermentations {M i 6}
Le Bouddha enseigne sept méthodes pour éliminer
les souillures profondément enracinées de
l'esprit (sensualité, bienséance, conceptions, et
ignorance) qui empêchent la réalisation de l'Eveil
[Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu].[Autre
version française]
- Dhammadâyâda
Sutta (MN 3) -- Héritiers de la doctrine. Ce sutta
contient deux discours séparés, le premier
donné par le Bouddha et le second par le Vén.
Sâriputta. Le Bouddha presse les bhikkhus de ne recevoir que
le Bodhipakkhiya Dhamma en tant qu'héritage reçu
de Lui, et non pas les choses matérielles comme les quatres
nécessaires. Le Vén. Sâriputta
conseille aux bhikkhus de mener une vie solitaire pour atteindre le
jhâna et de s'efforcer d'atteindre le Nibbâna en
abandonnant l'avidité, la mauvaise volonté et
l'illusion.
- Bhaya-bherava
Sutta (MN 4) -- Crainte & terreur {M i
16} Que faudrait-il pour vivre dans la solitude du
désert, complètement libre de peur? Le Bouddha
l'explique. [Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu].
- Anangana Sutta
(MN 5) -- L'absence
d'erreur. Dans ce discours, donné
à la requête du Vén. Mahâ
Moggallâna, le Vén. Sâriputta explique
quatre types d'individus. a) une personne impure qui sait qu'elle
l'est, b) une personne impure qui ne sait pas qu'elle l'est, c) une
personne pure qui connaît sa propre pureté, et d)
une personne pure qui ignore sa propre pureté.
- Akankheyya
Sutta (MN 6) -- Les souhaits.
Ce sutta décrit comment un bhikkhu doit
développer sîla, samâdhi et
paññâ, au lieu de courir
après le profit et la gloire; comment il doit
modérer ses facultés, en voyant du danger dans la
moindre faute.
- Vatthupama
Sutta (MN 7) -- La comparaison du tissu {M i 36}
Avec une simple comparaison, le Bouddha illustre la
différence entre un esprit souillé et un esprit
pur. [Trad.
anglaise de Nyanaponika Thera]. [BB]
- Sallekha
Sutta (MN 8) -- Le discours sur l'effacement {M
i 40} Le Bouddha explique comment les qualités
maladroites du coeur peuvent être
éradiquées par la méditation. [Trad.
anglaise de Nyanaponika Thera].
- Sammaditthi
Sutta (MN 9) -- Le discours sur les Vues correctes {M
i 46}Un discours long et important du Vén.
Sâriputta, avec des sections séparées
sur le salubre et l'insalubre, la nourriture, les Quatre Nobles
Vérités, les douze facteurs de la coproduction
conditionnée, et les pollutions. [Trad.
anglaise de Ñanamoli Thera et Bhikkhu Bodhi]. [BB]
- Satipatthana
Sutta (MN 10)
-- Cadres de référence/Fondations de l'attention
{M i 55} Les instructions pratiques
complètes du Bouddha sur le développement de
l'attention. [Le texte de ce sutta est identique à celui du Mahâ-satipatthana
Sutta (DN 22), à part que ce dernier contient une
exposition plus détaillée des Quatre Nobles
Vérités (sections 5a,b,c et d dans la partie D de
cette version).] [Autre
version française][Versions anglaises : Trad.
anglaise de Soma Thera |Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu ]
-
-
- Sîhanâda
vagga
- Cûla-sihanâda
Sutta (MN 11)
-- Le court discours sur le rugissement du lion {M
i 63} Le Bouddha déclare que ce n'est qu'en
pratiquant en accord avec le Dhamma qu'on peut réaliser
l'Eveil. Son enseignement se distingue de ceux des autres religions et
philosophies grâce à son rejet
spécifique de toutes les doctrines du soi. [Trad.
anglaise de Ñanamoli Thera et Bhikkhu Bodhi]. [BB]
- Mahâ-sihanada
Sutta (MN 12) -- Le grand discours sur le rugissement du lion
{M i 68} Le Bouddha expose les dix
pouvoirs d'un Tathagata, ses quatre sortes
d'intrépidité, et autres qualités
supérieures qui lui permettent de "pousser le rugissement du
lion dans les assemblées." [Trad.
anglaise de Ñanamoli Thera et Bhikkhu Bodhi]. [BB]
- Mahâ-dukkhakkhandha
Sutta (MN 13) -- Le très grand discours sur la masse de la
souffrance {M i 91}. Le Bouddha
décrit les inconvénients de la poursuite des
plaisirs sensuels. Ces poursuites résultent invariablement
en douleur et malheur. [Autre
version française (extrait)]
[Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu]
- Cûla-dukkhakkhandha
Sutta (MN 14) --
Le petit discours sur la masse de la souffrance. Ce discours,
donné par le Bouddha à Kapilavatthu au prince des
Çakya Mahânâma, explique à la
requête de ce dernier comment l'avidité, la
mauvaise volonté et l'ignorance ont causé des
souillures morales et de la souffrance.
- Anumâna Sutta (MN 15) --
Ce discours
fut donné par le Vén. Mahâ
Moggallâna à de nombreux bhikkhus à
Susumâragira au pays de Bhagga. On les presse de voir s'ils
se sont purgés des seize sortes d'obstinations comme le
désir désordonné, le fait d'humilier
les autres tout en se louangeant soi-même,
l'agressivité, etc. Si ces seize sortes de dhammas
malavisés sont détectés en soi, il
faut faire un effort déterminé pour s'en
défaire.
- Cetokhila Sutta (MN 16) -- A
Sâvatthi, le Bouddha mentionne les cinq sortes
d'épines mentales: les doutes au sujet du Bouddha, les
doutes au sujet du Sangha, les doutes sur l'efficacité de la
pratique en sîla,
samâdhi et paññâ, la mauvaise
volonté et l'animosité envers les
collègues bhikkhus. Il mentionne aussi les cinq
chaînes: l'attachement aux désirs des sens,
l'attachement à soi-même, l'attachement aux objets
matériels, le manque de modération dans le manger
et le dormir, et se donner à la vie sainte avec l'objectif
limité d'atteindre seulement aux existences bienheureuses.
Ces épines et chaînes mentales sont des obstacles
à la libération de dukkha. Il faut les
ôter et les éradiquer pour pouvoir
réaliser le Nibbâna.
- Vanapattha Sutta (MN 17) -- Un
bhikkhu doit
dépendre d'une clairière ou d'un village, d'une
ville ou d'un individu pour sa résidence et son soutien.
S'il trouve qu'un endroit spécifique n'est pas satisfaisant
pour son développement spirituel, ou pour son soutien
matériel, il doit immédiatement laisser cet
endroit. Si le soutien matériel est suffisant mais n'est pas
bénéfique au développement spirituel,
il doit aussi abandonner l'endroit. Mais lorsqu'il est
bénéfique au développement spirituel,
même si le support matériel est restreint, il doit
y passer le reste de sa vie.
- Madhupindika
Sutta (MN 18) -- La boule de miel {M i 108}
Un homme qui cherche la bagarre demande au Bouddha d'expliquer sa
doctrine. La réponse du Bouddha mystifie non seulement le
type, mais aussi bon nombre de moines. Le Vén.
Mahâ Kaccana finit par fournir une explication, et ce
faisant, il explique ce qu'il faut pour mettre un terme aux sources
psychologiques d'un conflit. [Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu].
- Dvedhavitakka
Sutta (MN 19) -- Deux sortes de pensée {M
i 114} Le Bouddha rappelle les
événements qui ont conduit à son
Eveil, et décrit sa découverte que les
pensées connectées avec la sensualité,
la mauvaise volonté, et la nocivité ne conduisent
pas à l'Eveil, alors que celles qui sont
connectées avec leurs opposés (renonciation, non
mauvaise volonté, et innocuité) le font. [Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu].
- Vitakkasanthana
Sutta (MN 20) -- La relaxation des pensées {M
i 118} Le Bouddha offre cinq méthodes
pratiques de réagir sagement aux pensées
maladroites (pensées connectées avec le
désir, l'aversion, ou l'illusion). [Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu | Trad.
anglaise de Soma Thera].
- Opamma
Vagga
- Kakacupama
Sutta (MN 21) -- La comparaison de la scie {M i
122} (extrait) Le Bouddha raconte
l'histoire d'une sage esclave qui met
délibérément à
l'épreuve la patience de sa patronne. Le Bouddha invoque
plusieurs mémorables comparaisons pour illustrer comment
nous devons développer la patience. [Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu ].
- Alagaddûpama
Sutta (MN 22) -- A Arittha. Ce discours fut donné
par le Bouddha à Sâvatthi. le bhikkhu Arittha a
mal compris l'enseignement du Bouddha et maintient que ce dernier a
montré comment profiter des plaisirs des sens sans mettre en
danger son progrès sur la Voie. Lorsque le Bouddha lui
reproche ses mauvaises vues, il demeure impénitent. Le
Bouddha parle alors aux bhikkhus de la mauvaise voie d'apprendre le
Dhamma, donnant la parabole du chasseur de serpents, et celui du
radeau.
- Vammika Sutta (MN 23) -- Le
Vén.
Kumârakassapa se fait poser par un deva une série
de quinze questions qu'il a à son tour amenées au
Bouddha pour qu'il les élucide. Le Bouddha lui explique le
sens des questions et l'assiste dans leur solution.
- Ratha-vinita
Sutta (MN 24) -- Les chariots-relais {M i 145}
En se servant de la comparaison d'un ensemble de chariots-relais, le
Vén. Punna Mantaniputta explique la relation des facteurs de
la voie avec le but de la vie sainte. [Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu]. [TB]
- Nivâpa Sutta (MN 25) --
Ce discours
fut donné à Sâvatthi par le Bouddha
à propos des pièges qui attendent les bhikkhus
sur leur chemin, en usant de la parabole du chasseur, de la suite du
chasseur, du vert pâturage et des quatre
différents troupeaux de cerfs. Le chasseur est
assimilé à Mâra, la suite du chasseur
à celle de Mâra, le vert pâturage qu'il
a préparé aux plaisirs sensuels, et les quatre
différents troupeaux de cerfs aux quatre
différents types de reclus qui ont quitté la vie
domestique.
- Ariya
Pariyesana
Sutta (MN 26) -- La noble recherche. Dans ce sutta
donné à Sâvatthi, le Bouddha raconte sa
vie du temps où il est né au monde humain en tant
que fils du roi Suddhodana jusqu'au moment du grand discours sur la
mise en branle de la Roue du Dhamma, donnant des détails de
son renoncement, ses mauvaises pratiques initiales
d'ascétisme et sa découverte finale du Noble
Octuple Sentier. En particulier, il met l'accent sur deux types
différents de quête, la Noble et l'Ignoble. Il
explique qu'il est extrêmement malavisé de courir
après les plaisirs des sens qui nous rendent sujets
à la vieillesse, la maladie et la mort. La quête
la plus noble est de rechercher ce qui nous libère de la
vieillesse, la maladie et la mort.
- Cûlahatthipadopama Sutta
(MN 27) --
A Sâvatthi, le Brahmane Jânussoni demande
à l'ascète errant Pilotika, qui est tout juste
revenu de chez le Bouddha, s'il a vu toutes les vertus et les
réalisations du Bouddha. L'ascète errant lui
répond que seul un bouddha peut égaler un bouddha
en réalisations et donc connaître toutes les
vertus de l'autre. Pour ce qui est de lui, il ne peut qu'exercer son
imagination à cet égard, de même qu'un
chasseur jugerait des dimensions d'un éléphant
à la dimension de ses traces. Plus tard, lorsque le brahmane
Jânussoni va voir le Bouddha et lui rapporte cette
conversation, le Bouddha lui dit que même la dimension des
traces de l'éléphant pourrait être
trompeuse. Ce n'est que lorsque l'on suit les traces, et qu'on finit
par voir l'animal lui-même, qu'on peut correctement juger de
ses dimensions. Ainsi les vertus du Bouddha et de son enseignement ne
peuvent être pleinement appréciés que
si l'on suit son enseignement et qu'on pratique ce qui a
été enseigné par lui, jusqu'au but
final de l'état d'Arahant.
- Mahâ-hatthipadopama
Sutta (MN 28) -- La parabole de la grande trace de pas
d'éléphant {M i 184}.
Explication des quatre nobles vérités, mettant
l'accent sur l'aggrégat de la forme physique et qui montre
(1) comment tous les aggrégats sont en relation mutuelle et
(2) comment toutes les quatre nobles vérités, de
même que le principe de coproduction conditionnée,
sont en relation avec les aggrégats. [Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu] [TB]
- Mahâsâropama
Sutta (MN 29)
-- A Râjagaha, faisant allusion à
Devâdatta qui se contentait du profit et de la gloire parce
qu'il avait réalisé les pouvoirs supranormaux et
avait quitté l'enseignement pour causer un schisme dans le
Sangha, le Bouddha dit que son enseignement n'est pas pour le profit et
la gloire qui sont comme les pousses et les branches d'un arbre; non
pas seulement pour l'accomplissement en sîla qu'on peut
assimiler à l'écorce extérieure de
l'arbre; ni pour le seul établissement de la concentration
pour obtenir les pouvoirs supranormaux qui sont comme l'aubier de
l'arbre. le Dhamma est enseigné pour l'obtention du niveau
d'arahant, qui à lui seul ressemble au coeur du tronc.
- Cûlasâropama
Sutta (MN 30)
-- Le brahmane Pingalakoccha
demande au Bouddha si tous les six enseignants qui
prétendent être des bouddhas sont vraiment
éveillés. Le Bouddha lui explique que la pratique
de Brahmacariya enseignée par un bouddha conduit
à l'état d'Arahant, et non pas seulement
à l'obtention du profit et de la gloire, ou des pouvoirs
supranormaux.
- Mahâyamaka
vagga
- Cûlagosinga
Sutta (MN 31) -- Le Vénérable Anuruddha, le
Vénérable Nandiya et le
Vénérable Kimila demeurent dans le bois de Sal de
Gosinga. Le Bouddha leur rend visite et fait leur éloge pour
leur façon de vivre, pratiquant la vie sainte en parfaite
harmonie et concorde entre eux, formant ainsi l'ornement de ce superbe
parc boisé.
- Mahâgosinga Sutta (MN
32) -- Alors
que le Bouddha réside dans le bois de Sal de Gosinga, le
vénérable Sâriputta
lui demande: "Qui donc ornerait le plus ce parc boisé et
accroîtrait ainsi sa beauté?" Ce discours rapporte
les différentes réponses offertes par les
vénérables Revata, Anuruddha, Mahâ
Kassapa, Mahâ Moggallâna, Sâriputta et
par le Bouddha lui-même.
- Mahâgopalaka
Sutta (MN 33) -- Le grand discours sur le vacher. Les conditions grâces auxquelles
l'Enseignement croîtra et prospérera et les
conditions dans lesquelles il déclinera et se corrompra. On
donne l'exemple d'un vacher. Lorsqu'un vacher est
équipé de onze talents pour gérer et
entretenir son troupeau, il y a progrès et croissance dans
son travail. Il en va de même lorsque le bhikkhu est habile
et et accompli en onze facteurs tels que la connaissance de la
vérité sur les khandhas, la pratique de
sîla, de samâdhi et de
paññâ etc.
- Cûlagopalaka Sutta (MN
34) -- Les
onze facteurs dont le manque contribuerait à la
décadence et à la ruine du Dhamma. Tout comme le bétail commis
aux soins d'un vacher peu avisé ou maladroit a
traversé au mauvais endroit de la rive et a donc
été détruit, au lieu d'arriver en
sûreté sur l'autre rive, de même les
disciples des enseignants qui ne sont pas accomplis dans la
connaissance de la Vérité, des khandhas, etc.,
finiraient par un désastre.
- Cûla-Saccaka Sutta (MN
35) -- Le
petit discours à Saccka. A Vesali, le Bouddha et Saccaka l'ascète errant
débattent au sujet d'atta. Saccaka maintient que
rûpa, vedanâ,
saññâ, sankhâra et
viññâna sont l'atta de chacun. Que
c'est atta qui profite des fruits des bonnes actions et souffre des
conséquences des mauvaises. Le Bouddha réfute sa
théorie, faisant remarquer qu'aucun des khandhas
n'était atta, chacun étant sujet aux lois
d'anicca, dukkha, et anatta, et absolument pas réductibles
au contrôle de quiconque. Saccaka doit admettre sa
défaite en présence de ses disciples.
- Mahâ-Saccaka
Sutta (MN 36) -- Le très grand discours à Saccaka
{M i 237}.Le même Saccaka,
ascète errant, revient voir le Bouddha le lendemain, et
l'interroge sur la culture de l'esprit et du corps. Il ne
connaît que des méthodes erronées pour
développer la concentration. Le Bouddha lui explique les
diverses pratiques de méditation et
austérités qu'il avait suivies, jusqu'au moment
où il avait découvert la Voie du milieu qui l'a
finalement amené à réaliser l'Eveil et
le Nibbâna. [Autre
version en français (extrait)]
- Cûlatanhâsankhaya
Sutta (MN 37) -- A la demande d'un roi des devas, pour savoir comment
un disciple du Bouddha
s'entraîne pour réaliser le Nibbâna, le
Bouddha lui fait une courte description de la façon dont un
chef de maison, après avoir quitté la maison, se
donne un programme d'entraînement qui purifie graduellement
son esprit de toutes les souillures morales et l'amène au
but final.
- Mahâtanhâsankhaya
Sutta
(MN 38) -- Un disciple du Bouddha,
du nom de Sâti, soutient que ce que le Bouddha a
enseigné, c'est: La même conscience transmigre et
erre.' D'autres disciples on essayé de lui faire quitter
cette vue fausse, mais sans résultat. Le Bouddha lui dit
qu'il n'a jamais enseigné de telles vues fausses. Il a
seulement enseigné que 'la conscience nait des conditions;
il n'y a pas de naissance de la conscience sans les conditions.'.
- Mahâ-assapura Sutta (MN
39) -- Les
gens d'Assapura, un bourg de
marché du pays Anga, sont ardemment
dévôts au Bouddha, au Dhamma et au Sangha, aidant
et assistant les membres de l'Ordre en leur offrant le
nécessaire des bhikkhus. Par gratitude pour leur soutien, le
Bouddha presse les bhikkhus de faire des efforts acharnés
dans leur entraînement et leur pratique du Dhamma, en
progressant étape par étape: en
commençant par éviter les actions mauvaises en
modérant les actions physiques et vocales, en
procédant à la modération mentale
grâce à la méditation, et ensuite en
progressant vers l'obtention des quatres stades de jhâna, et
finalement au stade où toutes les souillures morales sont
éliminées et où le Nibbâna
est atteint.
- Cûla-assapura Sutta (MN
40) -- Par gratitude pour le
soutien
apporté par les dévots d'Assapura, le Bouddha
presse les bhikkhus d'être dignes du nom de samana et de
brâhmana. Samana signifie celui qui a calmé ses
passions; brâhmana celui qui s'est
débarassé des souillures. Un bhikkhu doit donc se
soumettre à la discipline et à la pratique tels
que montrés par le Bouddha jusqu'à ce qu'il ait
éliminé toutes les douze impuretés
telles que l'envie, la mauvaise volonté, la tromperie, les
vues erronées, etc.
- Cûlayamaka
vagga
-
- Saleyyaka
Sutta (MN
41) -- Les brahmanes de Sala {M i 285}
Le Bouddha explique
à un groupe de maîtres de maison brahmanes comment
nos actions présentes -- de corps, de discours, et d'esprit
-- déterminent nos fortunes à venir. [Trad.
anglaise de Ñanamoli Thera].
- Verañjaka Sutta (MN 42)
-- Ce discours a
été
donné à des maîtres de maison de
Verañjâ sur des sujets identiques à
ceux dont traite le Sâleyyaka Sutta.
- Mahâvedalla Sutta (MN
43) -- Le
vénérable Mahâkotthhika
pose de nombreuses questions au vénérable
Sâriputta à Sâvatthi sur une personne
sans instruction qui n'aurait pas
paññâ, et des personnes instruites qui
auraient paññâ; de nombreuses questions
sur viññâna et vedana, et la
différence entre paññâ et
viññâna, et bien d'autres choses. Le
vénérable Sâriputta l'oblige par des
réponses détaillées.
- Cûla-vedalla
Sutta (MN 44) -- Le petit ensemble de questions et réponses
{M i 299} Dhammadinna la nonne pose une
série de question sur le Dhamma que lui avait
posé son ancien mari: questions sur l'auto-identification,
la cessation, la pénétration dans la
véritable nature des sentiments, et l'obtention du
Nibbâna. [Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu].
- Cûla-dhammasamâdâna
Sutta (MN 45) -- Le petit discours sur le fait d'entreprendre les
pratiques {M i 305} Est-ce que
quelque chose est bien parce qu'on a l'impression que c'est bien? [Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu]. [TB]
- Mahâ-dhammasamâdâna
Sutta (MN 46) -- Le grand discours sur le fait d'entreprendre les
pratiques. Les quatre pratiques décrites dans le Cûladhammasamâdâna
Sutta sont ici expliquées avec plus de détails,
par la parabole du jus de fruits empoisonnés, du cordial
délicieux et de la préparation medicinale d'urine
de vache.
- Vimansaka Sutta (MN 47) -- Toute
prétention à la bouddhéité
peut être mise à l'épreuve de la
façon préconisée par ce sutta. La
procédure détaillée est ici
exposée.
- Kosambiya Sutta (MN 48) -- A ceux
de
Kosambî. Le Bouddha
explique aux bhikkhus de Kosambî comment la bonté
aimante doit être à la base de leurs relations,
car ceux-ci vivaient dans la discorde à cause de
désaccords sur des broutilles.
- Brahmanimantanika Sutta (MN 49) --
Le dieu
Brahmâ
Baka tenait des vues
fausses sur l'éternité, croyant dans la
permanence, la stabilité et l'endurance. Le Bouddha lui fait
voir combien il avait tort de croire cela.
- Mâratajjanîya
Sutta (MN
50) -- L'oncle de Mâra. Le
Vénérable Mahâ Mogallâna
raconte comment Mâra l'avait un jour troublé en
lui causant des douleurs et des élancements à
l'estomac. Il lui avait fallu l'amener à cesser de l'ennuyer
en lui racontant comment il avait été son oncle
à l'époque du bouddha Kakusandha.
Majjhimapannâsa
- Gahapati
vagga
- Kandaraka Sutta
(MN 51) -- Pour Kandaraka. A
Campâ, Kandaraka, l'ascète, et Pessa, fils d'un
cornac, s'étonnaient du silence gardé par
l'immense congrégation de bhikkhus, sans faire un son, sans
même éternuer ou tousser. Le Bouddha leur explique
que ce silence est dû à l'accomplissement de leur
samâdhi et à leur entraînement dans les
Quatre Méthodes d'Attention constante. Il élucide
aussi les quatre types d'individus qui s'engagent dans la
méditation.
- Atthakanâgara
Sutta (MN 52) -- L'homme d'Atthakanâgara. Le chef de maison Dasama de d'Atthhaka veut
savoir s'il existe un simple dhamma qui puisse être cause de
la libération et de la réalisation du
Nibbâna. le vénérable Ânanda
l'informe de ce qu'il y a un groupe de dhammas, onze en tout,
c'est-à-dire, les quatre jhânas, les quatre
pratiques de Brahmavihâra, et
l'Akâsânañcâyatana, le
Viññânañcâyatana,
ainsi que l'Akiñcaññâyatana.
Contempler la nature impermanente de chacun de ces dhammas
amène la personne au Nibbâna.
- Sekha-patipada
Sutta (MN 53) -- La pratique pour quelqu'un qui est en formation
{M i 353} "Accompli en
claire-connaissance et en conduite" est un qualificatif standard pour
le Bouddha. Ce sutta explique ce que cela signifie, et montre qu'il
peut tout aussi bien servir pour décrire un arahant. [TB][Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu]
- Potaliya
Sutta (MN 54) -- Pour Potaliya {M i 359}
Au moyen de sept paraboles pittoresques sur les
inconvénients des passions sensuelles, le Bouddha enseigne
au maître de maison Potaliya ce que cela signifie, dans la
discipline d'un noble, de s'être entièrement
retranché des affaires mondaines. [TB][Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu]
- Jîvaka
Sutta (MN 55) -- A
Râjagaha, Jîvaka, le grand médecin,
s'enquiert pour savoir s'il est exact que le Bouddha mange de la viande
d'animaux tués spécialement pour lui. Le Bouddha
lui répond qu'il a fait une règle pour ses
bhikkhus de ne pas partager d'aucune viande dont ils ont vu ou ont
entendu ou ont eu quelque raison de soupçonner qu'elle a
été spécialement
préparée pour eux. Qui plus est, un bhikkhu ne
doit pas montrer d'empressement pour la nourriture ni se montrer avide
en mangeant; il doit au contraire manger en pensant qu'il n'a
accepté le repas que pour sustenter son corps, afin de
poursuivre la voie de la libération.
- Upâli Sutta (MN 56) -- Un disciple laÏc
éminent et riche de Niganthha Nâthaputta a
été envoyé par son maître
pour rencontrer le Bouddha et le vaincre en argumentant sur certains
aspects de la théorie du Kamma. Alors que le Niganthha
mettait l'accent sur les actions physiques et vocales comme
étant plus productives d'effets résultants, le
Bouddha soutenait que c'était la volition ou l'action
mentale qui était la première. Par ce discours,
le Bouddha convertit Upâli, et submergé par une
intense colère causée par la perte de son
disciple le plus éminent, Nâthaputta mourut.
- Kukkuravatika
Sutta (MN 57) -- L'ascète qui fait le chien {M
i 387} Agissez comme un chien et c'est ce que vous
deviendrez. Choisissez vos actions avec soin! [Trad.
anglaise de Ñanamoli Thera].
- Abhaya
Sutta (MN 58) -- Pour le prince Abhaya (Sur la parole correcte)
{M i 392} Le Bouddha explique les
critères pour déterminer si quelque chose vaut ou
pas la peine de le dire. Ce discours est un très bel exemple
de l'adresse du Bouddha en tant qu'enseignant: non seulement il parle à
propos de la parole correcte, mais il la démontre
également dans l'action. [Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu].
- Bahuvedaniya
Sutta (MN 59) -- Les nombreuses sortes de sentiments {M i
396}. Après avoir résolu un
différend sur la classification des sentiments, le Bouddha
énumère les différentes sortes de
plaisirs et de joie dont les êtres peuvent faire
l'expérience. [BB] [Le
texte de ce sutta est identique à celui de SN
XXXVI.19.]
- Apannaka Sutta (MN 60) -- Les habitants du village de
Sâlâ, au Kosala, n'avaient pas encore
accepté aucun des enseignements des chefs des diverses
écoles qui visitaient leur village. Le Bouddha leur montre
la bonne voie qui ne les égarerait pas. Les vues fausses des
écolâtres sont mises en contraste avec le vues
correctes proposées par le Bouddha; les
désavantages des vues fausses, et les avantages des vues
correctes sont expliquées.
- Bhikkhu
vagga
-
- Ambalatthikarahulovâda
Sutta (MN 61) -- Conseil à Rahula à la Pierre de
la Mangue {M i 414}. Le Bouddha
admoneste son fils, le novice Rahula, sur les dangers du mensonge et
souligne l'importance d'une réflexion constante sur nos
motivations. [Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu] (Ceci est l'un des suttas
choisis par le roi Asoka (r. 270-232 BCE) pour que tous les bouddhistes
pratiquants les étudient et y
réfléchissent souvent. Voir That
the True Dhamma Might Last a Long Time: Readings Selected by King Asoka,
par Thanissaro Bhikkhu.)
- Mahârâhulovâda
Sutta (MN 62) -- Discours sur les
cinq khandhas donné à Sâvatthi par le
Bouddha à Râhula à l'âge de
dix-huit ans. Le vénérable Sâriputta
enseigne aussi à Râhula la méditation
sur l'Anâpâna. Le Bouddha lui explique ensuite les
avantages de la méditation d'Anâpâna et
lui tient un autre discours sur les quatre grands
éléments.
- Cûla-Malunkyovâda
Sutta (MN 63) -- Les instructions courtes pour Malunkya {M
i 426}. Le Vén. Malunkyaputta menace de
défroquer à moins que le Bouddha ne
réponde à toutes ses questions
spéCûlatives et métaphysiques. Au moyen
de la fameuse parabole de l'homme frappé par une
flèche empoisonnée, le Bouddha lui rappelle que
certaines questions ne valent tout simplement pas la peine qu'on se les
pose. [Autre
version française][Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu]
- Mahâ-
Malunkyovâda Sutta
(MN 64) -- A Sâvatthi, le
Bouddha explique au bhikkhu
Mâlukya les cinq chaînes, c'est-à-dire,
la croyance en une personnalité, le doute, l'attachement aux
mauvaises pratiques, les désirs des sens et la mauvaise
volonté, qui entraînent les êtres vers
les destinations inférieures.
- Bhaddâli Sutta (MN 65)
-- A Sâvatthi, le
Bouddha exhorte le
bhikkhu Bhaddâli qui refusait de se plier à la
règle disciplinaire de ne pas manger après midi
et le soir. Il explique ensuite pourquoi les bhikkhus dans le Dhamma
doivent respecter les règles disciplinaires qu'il a
instaurées.
- Lathukikopama
Sutta (MN 66) -- Parabole de la caille {M i 447}
Les chaînes sont fortes, non pas à cause de leur
propre limite d'élasticité, mais à
cause de la ténacité de notre manque de
volonté de relâcher notre prise sur elles. [TB][Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu]
- Catûma Sutta (MN 67) -- A Câtuma, le
vénérable Sâriputta et le
vénérable Mahâ Moggallâna
sont venus voir le Bouddha, accompagnés de cinq cents
bhikkhus. Ces cinq cents bhikkhus font beaucoup de bruit en
s'installant. Le Bouddha refuse d'abord de les voir, mais change plus
tard d'avis et leur enseigne les dangers de la vie de bhikkhu. Tout
comme il y a des dangers dans la mer, comme des vagues de
tempête; des crocodiles, des tourbillons, et des requins, de
même il y a des dangers contre lesquels le bhikkhu doit
rester en permanence sur ses gardes, qui sont, la mauvaise
volonté à l'encontre de ceux qui les instruisent
et les guident; l'insatisfaction par rapport aux règles
d'entraînement comme celle qui concerne les repas ou les
femmes; et les plaisirs des sens.
- Nalakapâna Sutta (MN 68)
-- Le
vénérable Anuruddha
et les villageois de Nalakapâna se font expliquer
qu'à moins qu'un bhikkhu ait atteint les niveaux les plus
élevés de Magga et Phala, les
réalisations en pouvoir psychiques supranormaux peuvent se
révéler nuisibles. Le Bouddha continue en disant
que s'il parle des destinations des personnes
décédées, ce n'est pas pour leur
valoir louanges et admiration mais pour susciter l'enthousiasme et la
foi dans ses disciples.
- Goliyâni Sutta (MN 69)
-- A Râjagaha, le
vénérable Sâriputta expose à
Goliyâni Bhikkhu les dix-huit dhammas qu'un bhikkhu qui
demeure en forêt doit observer.
- Kîthâgiri
Sutta (MN 70) -- Dans le bourg de
marché de Kîthâgiri, un sermon sur les
avantages de ne prendre des repas qu'avant midi et les
désavantages de manger le soir.
- Paribbâjaka
vagga
- Tevijjavaccha
Sutta (MN 71) -- Vacchagotta,
l'ascète errant, questioned le Bouddha whether it would be
true to say that Sabbaññuta
&emdash;âna was constantly et continuously present to
him all the time, while walking or standing, asleep or awake. Le
Bouddha replied that it would not be true to say so. It would be true
to say only that le Bouddha was accomplished in the three kinds of
knowledge, namely, knowledge of the past, power of divine seeing, et
knowledge of liberation.
- Aggi-Vacchagotta
Sutta (MN 72) -- Pour Vacchagotta à propos du feu {M
i 483} Le Bouddha explique à un errant les
raisons pour lesquelles il ne tient aucune vue spéculative.
Au moyen de la parabole du feu éteint, il illustre le destin
des êtres libérés. [BB]
[Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu]. [Pour plus de
détails sur l'usage de l'imagerie du feu dans les textes
bouddhistes anciens, voir le livre Mind
Like Fire Unbound.]
- Mahâ-Vacchagotta Sutta
(MN 73) -- En rendant visite au
Bouddha à
Râjagaha après un long intervalle, Vacchagotta ne
trouble plus le Bouddha avec ses spéculations sur atta,
loka, etc.; plutôt, il demande à ce qu'on lui
enseigne en peu de mots les bonnes et les mauvaises actions
(Kusalâkusalan Kamman). Le Bouddha lui explique le Dhamma sur
les bonnes et les mauvaises actions en bref et aussi en
détail. Vacchagotta devient un disciple du Bouddha et est
reçu dans le Sangha. Puis, pratiquant le Dhamma selon les
instructions, il finit par devenir un Arahant, réalisant le
Nibbâna. Les problèmes d'atta, loka, etc., ne
l'obsèdent plus.
- Dîghanaka Sutta (MN 74)
-- Cet important discours fut
donné
par le Bouddha dans la grotte de Sûkarakhata près
de Râjagaja, à Dîghanakha,
l'ascète errant, un neveu du vénérable
Sâriputta, afin d'ôter ses vues fausse sur
l'annihilation. Pendant que le Bouddha lui enseigne le dhamma de la
contemplation du corps et de la contemplation de la sensation (sukha,
dukkha, adukkhamasukha), son oncle, le vénérable
Sâriputta se tient derrière le Bouddha,
l'éventant. Il n'y a que quinze jours que le
vénérable Sâriputta a
été admis dans le Sangha par le Bouddha. Tout en
suivant la progression du discours, comme s'il partageait une
nourriture préparée pour quelqu'un d'autre, le
vénérable Sâriputta avance rapidement
d'un niveau de Sotâpanna auquel il est
déjà arrivé, et atteint
l'état parfait d'Arahant avec la Quadruple Connaissance
analytique (Pathisambhidâ &emdash;âna), A
la fin du discours, son neveu, l'ascète errant
Dîghanakha, devient un Sotâpanna.
-
Mâgandiya
Sutta (MN 75) -- Pour Mâgandiya {M i
501} Dans le bourg de marché de Kammâsadhamma, au
pays des Kurus, Mâgandiya,
l'ascète errant, est vexé de la
critique que fait le Bouddha de ses fausses vues. Ce dernier l'exhorte
à pratiquer le contrôle des sens et des
pensées sensuelles. Il a raconté à
l'ascète l'histoire de son renoncement, comment il a
quitté son palais luxueux et comment , en
découvrant la Vérité, il a
trouvé le bonheur dans l'état d'Arahant, bien
supérieur à tous les plaisirs des sens. Mâgandiya
abandonne alors ses vues fausses et devient un disciple du Bouddha. [Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu].
- Sandaka Sutta (MN 76) -- A Kosambî, le
vénérable Ânanda explique à
Sandaka, l'ascète errant, et ses disciples les quatre vues
erronées des chefs d'école qui soutenaient qu'il
n'y a aucune existence après la mort, qu'il n'y avait ni
bien ni mal, ni cause ni phénomènes, et qu'il n'y
avait que des aggrégats de sept
éléments. Finalement, il enseigne aux
ascètes errants le Dhamma tel que le Bouddha l'a
exposé. En conséquence de son enseignement,
Sandaka et sa suite abandonnent leurs vues erronées et
deviennent des disciples du Bouddha.
- Mahâsakuludâyi
Sutta (MN
77) -- Une fois, le Bouddha et sa
compagnie de bhikkhus demeuraient à Râjagaha
où six autres chefs d'écoles passaient aussi la
mousson avec leurs disciples respectifs. Alors
Udâyî, l'ascète errant, à qui
le Bouddha avait rendu visite, exposa les vertus du Bouddha en disant
que les autres chefs étaient parfois critiqués
même par leurs disciples, cependant que le Bouddha
était l'exception. Même si les disciples du
Bouddha quittaient le Sangha, ils ne trouvaient de faute ni dans le
Bouddha ni dans le Dhamma. Ils ne blâmaient
qu'eux-mêmes pour ne pas être en mesure de suivre
son Dhamma. Udâyî attribuait cette
différence par rapport au respect
révérencieux dont jouissait le Bouddha,
à cinq aspects de ses vertus. Le Bouddha rejetta
l'énumération de ses vertus par
Udâyî parce qu'il les attribuait essentiellement
aux pratiques ascétiques, et lui expliqua la vraie cause de
la totale vénération que lui vouaient ses
disciples.
- Samana-Mundika Sutta (MN 78) -- Mundika le
contemplatif {M ii 22}
L'ascète errant Uggahamana, fils de Samanamundika,
enseignait que tout reclus qui se retenait des mauvaises actions, des
mauvaises paroles, des mauvaises pensées, et des mauvais
moyens d'existence était un Arahant pleinement accompli. Le
Bouddha rejette cette assertion, disant qu'en ce cas, même un
enfant dormant innocemment sur son lit pourrait prétendre
être un arahant. Il explique alors que ce n'est que les
parties constitutitves du Noble Octuple Sentier qui mène
à la Correcte Connaissance et à la Correcte
Libération qui pourrait apporter la réalisation
de l'état d'Arahant. La plus haute réalisation
n'est pas que l'abandon des actions malavisées et un retour
à l'innocence de l'enfance; elle requiert d'abord de
développer des habitudes et des résolutions
avisées, et alors de lâcher
prise. [Trad. anglaise de Thanissaro Bhikkhu] [TB].
- Cûlasakuludâyi
Sutta (MN
79) -- A Râjagaha.
L'ascète errant Sakuludâyi demande au Bouddha de
nombreuses questions à propos d'atta et de sîla,
et le Bouddha lui explique que la pratique dans le Dhamma commence avec
le précepte de ne pas prendre la vie d'un être, et
finit avec la réalisation du Nibbâna.
- Vekhasana Sutta (MN 80) -- A Sâvatthi. Le Bouddha explique
à Vekhanasa, l'ascète errant, comment le bonheur
qui provient des réalisations spirituelles est
supérieur à celui qu'on tire des plaisirs des
sens. Le Bouddha donne aussi l'assurance que tout honnête
travailleur qui suivrait sincèrement ses instructions
pourrait jouir de la béatitude des réalisations
spirituelles.
- Râja
vagga
-
- Ghathikâra
Sutta (MN 81) -- Au cours d'un voyage au Kosala,
le Bouddha raconte l'histoire de la grande dévotion de
Ghathikâra, le potier, qui s'occupait de ses parents
aveugles, et en même temps s'occupait du Bouddha Kassapa avec
la plus grande révérence. Il raconte aussi
comment Ghathikâra a traîné de force son
ami, le jeune Jotipâla, là où se
trouvait le Bouddha Kassapa pour qu'il lui rende hommage.
Après avoir entendu les discours du dhamma, le jeune
Jotipâla quitta la vie domestique pour se faire admettre dans
son ordre par le Bouddha Kassapa. Cet intéressant
épisode ancien survenu à l'époque du
Bouddha Kassapa, il y a de nombreux éons, fut
raconté au vénérable Ânanda
par le Bouddha Gotama à l'endroit-même
où s'était trouvé, longtemps longtemps
avant, la maison de Ghathikhâra, le potier. Le Bouddha conlut
son histoire en révélant que le jeune
Jotipâla n'était nul autre que le
présent Bouddha Gotama.
- Ratthapâla Sutta (MN 82) -- Sur
Ratthapâla {M ii 54} (extrait)
Ratthapâla, fils d'un
riche brahmane qui avait obtenu à grand-peine de ses parents
la permission de devenir un bhikkhu sous la houlette du Buddha, revient
chez eux après douze ans d'efforts acharnés
grâce auxquels il est devenu un Arahant de plein droit. Ses
parents tentent de l'inciter à revenir à la vie
domestique en lui faisant miroiter la richesse et une femme, mais sans
résultat. Il leur enseigne la loi de l'impermanence, anicca,
et dans cet extrait, leur rappelle les quatre
observations à propos du monde qui l'avaient jadis
poussé à quitter la vie de famille et
à devenir un moine. [Trad. anglaise de Thanissaro Bhikkhu].
- Maghadeva Sutta (MN 83) -- Dans le royal bosquet des manguiers
à Mithilâ, le Bouddha raconte au
vénérable Ananda la noble tradition
initiée par le bon roi Maghadeva. Lorsque ses cheveux se
sont mis à blanchir, il a abandonné la vie
domestique, laissant ses domaines à son fils
aîné. Cette tradition s'est transmise de roi en
fils de génération en
génération, depuis des milliers
d'années, jusqu'au règne du roi Nimi. Ce dernier
avait un fils u nom de Kalârajanaka qui ne voulut pas quitter
la vie domestique lorsque vint le moment comme l'avaient fait ses
prédécesseurs. Il mit ainsi fin à
cette noble tradition. Le Bouddha révèle que
c'était lui, le roi Maghadeva de ces temps anciens qui avait
initié cette noble tradition. Il ajoute qu'elle ne
conduisait pas au calme, à la connaissance
supérieure, mais seulement aux domaine des
Brahmâs. Mais que la noble pratique qu'il menait
désormais conduisait absolument à la dissipation
des illusions causées par les cinq khandhas, à
l'abandon des attachements et à la cessation de dukkha; au
calme, à la connaissance supérieure, à
l'intuition pénétrante et à la
réalisation du Nibbâna. Il exhorte alors
Ânanda à poursuivre cette noble pratique qu'il a
enseignée et à ne pas être celui avec
qui mettrait fin à sa tradition.
- Madhura Sutta (MN 84) -- A Madhura, le vénérable
Mahâkaccâna réfute la
prétention des brahmanes que seuls les brahmanes sont nobles
et supérieurs, et que les autres sont inférieurs.
Il explique au roi Madhura que c'est la moralité d'une
personne et non pas sa naissance qui établit sa noblesse.
Quiconque, qu'il soit brahmane, khattiya, vessa ou sudda qui
commettrait une mauvaise action renaîtrait dans des
états de malheur, et quiconque ferait une bonne action
renaîtrait dans un domaine heureux. Après ce
sermon du vénérable
Mahâkaccâna, le roi Madhura, aurparavant d'une
autre croyance, prend refuge dans le Bouddha, le Dhamma et le Sangha.
- Bodhirâjakumâra
Sutta (MN
85) -- A Susumâragira au
pays de Bhagga, le Bouddha, à propos d'une phrase du prince
Bodhi à l'effet qu'on 'ne peut atteindre sukha, le bonheur,
grâce à sukha; qu'on ne peut arriver à
sukha que par dukkha', dit qu'il avait autrefois pensé la
même chose, et il raconte toute l'histoire de son
renoncement, ses luttes avec les mauvaises pratiques, sa recherche
frénétique de la Vérité et
son Eveil. Lorsque le prince lui demande combien il faudrait de temps
à un bhikkhu pour arriver, dans cette même vie, le
but suprême de la vie sainte, l'état d'Arahant, le
Bouddha stipule les cinq attributs de l'aspirant bhikkhu. S'il est
équipé de cinq attributs: la foi, une bonne
santé, l'intégrité (ne pas
être trompeur), un zèle inexorable et un intellect
suffisant pour comprendre les phénomènes de la
'naissance et du décès', et qu'il a le
Tathâgata pour instructeur et guide, un bhikkhu peut devenir
un Arahant en sept ans au plus. Dans des circonstances favorables, il
pourrait y arriver en une demi-journée.
- Angulimala
Sutta (MN 86) -- A propos
d'Angulimala {M ii 97} Quoique son vrai nom fut Ahinsaka,
Non-violence, il était auparavant un cruel bandit assassin
et était surnommé Angulimâla (collier
de doigts) par les gens. Dompté par le Bouddha, il a
cessé de faire du mal à quiconque et, ayant pris
refuge auprès du Bouddha, a développé
un coeur de compassion, et est devenu un arahant. [Trad.
anglaise de
Thanissaro Bhikkhu].
- Piyajatika Sutta (MN 87) -- De quelqu'un qui
est cher {M ii 106} Un habitant de Sâvatthi dont le
fils est mort va voir le Bouddha qui lui dit que les êtres
qui nous sont chers sont pour nous une source de tristesse, de douleur
et de chagrin. Cette réponse du Bouddha ne plait pas
à l'habitant, à qui des joueurs de
dés, près du monastère disent que les
êtres chers nous apportent joie et bonheur. Le
roi Pasenadi du Kosala est
d'accord avec les joueurs, mais la reine Mallikâ le persuade --
grâce à une astuce --
que seul était vrai ce qu'a dit le Bouddha.
C'est ainsi que le roi a d'abord été
favorablement disposé envers le Bouddha. [Trad. anglaise de
Thanissaro Bhikkhu].
- Bâhitika Sutta (MN 88)
-- Le
vénérable
Ânanda expose au roi Pasenadi au bord de la
rivière Aciravatî quels sont les actes
malavisés, les paroles et pensées qui sont
blâmables et les actions avisées, et les
pensées et paroles qui sont dignes de louanges. Ce discours
plait au roi Pasenadi qui fait un don de tissu du pays Bâhiti
au vénérable Ânanda.
- Dhammacetiya Sutta (MN 89) -- Le
roi Pasenadi du Kosala vient un
jour trouver
le Bouddha. En entrant dans la demeure où se trouve le
Bouddha, il tombe sur le front aux pieds du Bouddha. Lorsque le Bouddha
lui demande pourquoi il montre une humilité et un respect
aussi extrêmes au corps du Bouddha, le roi se lance dans un
éloge éloquent du Bouddha, vantant ses vertus. Le
Bouddha dit à ses bhikkhus que les paroles du roi
constituent un mémorial en l'honneur du Dhamma et leur
demande de l'apprendre et de le réciter
fréquemment.
- Kannakatthala Sutta (MN 90) -- A Kannakatthala
{M ii 125} Un cas d'étude sur
la façon dont les avantages sociaux peuvent être
un empêchement spirituel. La discussion insiste sur les
facteurs nécessaires à la délivrance
-- que tous peuvent atteindre, sans égards à la
caste ou à la race -- alors que le cadre gentiment satirique
de l'histoire montre comment la vie d'un roi, ou de toute personne haut
placée, présente des obstacles au
développement de ces facteurs. [Trad. anglaise de Thanissaro
Bhikkhu]. [TB]
- Brâhmana
vagga
-
- Brahmâyu
Sutta (MN 91) -- Le brahmane Brahmâyu
avait cent vingt ans quand il entendu parler de la renommée
du Bouddha. Il envoya son disciple Uttara qui était bien
versé dans les Vedas voir, par l'examen des trente-deux
caractéristiques physiques du grand homme, si Gotama
était effectivement un Bouddha Eclairé. En
entendant le rapport favorable d'Uttara testifiant que le Bouddha avait
toutes les caractéristiques requises d'un Bouddha,
Brahmâyu alla lui-même le voir. Pleinement
satisfait, après avoir entendu le discours progressif, de ce
que Gotama était effectivement un Bouddha
éveillé, il en devint un disciple
dévoué, arrivant au troisième stade de
la Voie et de la Fructification, un
Anâgâmî, avant de
décéder.
- Sela Sutta (MN 92) -- Sela était un brahmane du bourg de
marché d'Apana, qui, en entendant Keniya l'ermite lui parler
de la renommée du Bouddha va voir ce dernier,
accompagné par trois cents jeunes brahmanes.
Après avoir entendu un sermon du Bouddha, il se convainquit
de ce qu'il avait effectivement vu un Bouddha parfaitement
éveillé. Ils demandèrent tous au
Bouddha la permission de rejoindre le Sangha, et l'obtinrent.
- Asslâyana Sutta (MN 93)
-- Quelque cinq cents brahmanes qui
étaient venus à Sâvatthi par affaires
tentent de défier le Bouddha sur ses conceptions, par
rapport à la pureté et à la noblesse
des quatre classes de gens. Ils envoient Assalâyana, un
très talentueux jeune homme, bien versé dans les
Vedas, pour concourir avec le Bouddha. La rencontre du jeune homme avec
le Bouddha se termine par sa conversion.
- Ghothamukha Sutta (MN 94) -- Une discussion entre le
vénérable Udena et un brahmane du nom de
Ghothamukha au sujet de la pratique de la vie sainte. Le
vénérable Udena décrit quatre sortes
de personnes engagées dans les pratiques
ascétiques. Après son sermon, le brahmane devient
un disciple du vénérable Udena et prend refuge
dans le Bouddha, le Dhamma et le Sangha.
- Cankî Sutta (MN 95) -- Avec
Cankî {M ii 164} (extrait)
Cankî, brahmane du village d'Opâsâda,
vient voir le Bouddha avec une grande foule, parmi laquelle un brahmane
adolescent pompeux pose au Bouddha des questions sur la sauvegarde,
l'éveil à, et l'obtention de la
vérité, et sur les 'Trois Vedas' qui ont
été transmis de génération
en génération dans une tradition ininterrompue.
Au cours de sa réponse, le Bouddha décrit les
critères pour choisir un enseignant fiable et comment
apprendre le mieux de cette personne, et décrit cette
tradition védique comme une lignée d'hommes
aveugles qui s'aggrippent tous au précédent.
[Trad. anglaise de Thanissaro Bhikkhu].
- Esukâri Sutta (MN 96) --
A Sâvatthi, encore
une fois le
Bouddha rejette les prétentions d'un brahmane, cette fois du
nom d'Esukârî, à propos de la
classification de la société en quatre classes
où les brahmanes auraient la position la plus
élevée. Il n'y a pas que les brahmanes qui
peuvent développer la bonté, libre
d'inimitié et de mauvaise volonté. Les membres
des autres classes peuvent aussi la développer. Ce n'est pas
la naissance mais la pratique du dhamma avisé qui rend noble
une personne.
- Dhanañjâni
Sutta (MN 97)
-- Dhanañjâni
était un vieux disciple laîc
dévoué au Bouddha. Après la mort de sa
première épouse, qui avait grande foi dans le
Bouddha, le Dhamma et le Sangha, il ne fut plus aussi diligent et
attentif dans sa pratique du Dhamma. Sa seconde épouse
était sans foi dans l'Enseignement du Bouddha. Pour
maintenir sa famille, il eut recours à de mauvais moyens
d'existence. Le vénérable Sâriputta le
remit sur le droit chemin. Sur son lit de mort, il envoya chercher le
vénérable Sâriputta qui le consola avec
le dhamma. Ceci fit qu'à sa mort, il renaquit dans le monde
de Brahma. Le Bouddha demanda au vénérable
Sâriputta pourquoi il n'a mis le vieux brahmane que sur le
chemin d'un monde de Brahma inférieur, alors qu'il aurait pu
le diriger vers une réalisation plus
élevée.
- Vâsettha Sutta (MN 98)
-- Une discussion a surgi entre
les deux
jeunes brâhmanes Vâsetthha et
Bhâradvâja sur l'origine d'un brâhmane.
Bhâradvâja maintient que c'est la naissance, la
lignée et la caste qui font d'une personne un
brâhmane. Vâsetthha croit que c'est le comportement
moral et l'accomplissement des devoirs coûtumiers qui sont
les qualifications essentielles pour l'être; ils vont donc
trouver le Bouddha pour arbitrer leur dispute. Le Bouddha leur dit
qu'une personne n'est pas un brâhmane juste ) cause de sa
naissance si elle est plein d'attachements mondains, ou est
harnachée par l'avidité, la mauvaise
volonté, l'envie insatiable et l'ignorance. On devient un
brâhmane peu importe sa naissance, lorsqu'on a
retranché les chaînes des souillures,
enlevé les obstacles de l'ignorance et atteint la
connaissance des Quatre Nobles Vérités. Le
brâhmane le plus parfait est un Arahant.
- Subha Sutta (MN 99) -- A Sâvatthi, Subha, le fils du
brâhmane Todeyya, croit comme tous les autres
brâhmanes que seuls les maîtres de maison peuvent
accomplir des actions méritoires de la façon
correcte, et pas ceux qui ont quitté la vie domestique.
L'occupation des maîtres de maison produit de grands
bénéfices, alors que l'occupation du reclus n'en
apporte que très peu. Le Bouddha lui ôte ses vues
fausses et Subha devient un disciple dévoué du
Bouddha.
- Sangârava Sutta (MN 100)
-- Sangârava
était un
jeune brâhmane plein d'orgueil pour son érudition
dans les Vedas, et qui entretenait des vues erronées sur sa
naissance. Il alla demander au Bouddha si ce dernier
prétendait, comme certains samanas et brâhmanes,
avoir atteint en cette vie, la connaissance et la vision
spéciales, et atteint l'autre rive. Le Bouddha lui explique
qu'il y a trois sortes de samanas et de brâhmanes qui
avancent de telles prétentions: ceux qui appuient leurs
prétentions par ouï-dire, ayant appris des choses
par ouï-dire seulement; ceux qui appuient leurs
prétentions grâce à leur seuls
raisonnement et logique; et finalement ceux qui appuient leurs
prétentions en réalisant personnellement
l'intuition pénétrante du Dhamma auparavant
inouï. Il dit alors à Sangârava qu'il
fait partie de cette troisième catégorie et il
raconte comment il est devenu accompli dans le Dhamma par la pratique
et l'auto-réalisation.
Uparipannâsa
- Devadaha
vagga
-
- Devadaha Sutta
(MN 101) -- A Devadaha au pays des
Sakyans, le Bouddha réfute les vues erronées des
Niganthhas. Ces derniers croyaient que tout ce que vivait une personne
était causé par ses actions
précédentes. Ils pratiquaient donc
l'austérité par pénitence, pour mettre
un terme aux résultats de leurs actions
précédentes. Le Bouddha leur enseigne la voie
correcte qui peut mettre un terme à la souffrance.
- Pañcattaya Sutta (MN
102) -- A Sâvatthi, le
Bouddha explique
aux bhikkhus les croyances erronées des autres
écoles qui spéculent pour savoir si le monde est
fini ou infini, etc.
- Kinti Sutta (MN 103) -- A Pisinârâ, le Bouddha
explique qu'il a enseigné le dhamma non pour en tirer un
profit, comme des robes, des aumônes de nourriture, des
habitations, etc., ni pour en tirer des existences futures heureuses.
Ses enseignements, c'est-à-dire les Quatre
Méthodes d'Attention constante, les Quatre Efforts corrects,
etc., bref, les Trente-sept Facteurs d'Eveil, étaient pour
obtenir la connaissance supérieure qui conduit à
la fin de la souffrance. Chaque fois qu'il y avait une dispute sur la
doctrine en rapport avec les significations et les mots, il fallait la
résoudre strictement en accord avec ces dhammas.
- Sâmagâma Sutta
(MN 104) -- Niganthha
Nâthaputta
était mort récemment à
Pâvâ et ses disciples s'étaient
séparés en deux groupes. Lorsque Ânanda
lui fit part de son souci qu'un tel schisme pourrait se produire dans
le Sangha, après le décès du Bouddha,
ce dernier donna un enseignement sur les maîtres et disciples
parfaits et imparfaits, sur les disputes et leur origine, et sur les
éléments essentiels de son Enseignement.
- Sunakkhatta Sutta (MN 105) -- Pour Sunakkhatta
{M ii 252} Le Bouddha traite du
problème des méditants qui surestiment leur
progrès dans la méditation. Le sutta se termine
par un avertissement: quiconque prétend que l'Eveil donne
licence de se comporter n'importe comment est comme quelqu'un qui
refuserait de suivre les recommandations du médecin
après une opération chirurgicale, qui boirait
délibérément une tasse de poison, ou
qui tendrait délibérément la main vers
un serpent au venin mortel. [Trad. anglaise de Thanissaro Bhikkhu]. [TB]
-
Aneñja-sappâya
Sutta (MN
106) -- Favorable à l'imperturbabilité {M
ii 261} Instruction de méditation
avancée: comment développer le
quatrième jhana et les réalisations sans forme
less attainments pour les utiliser comme base de la
réalisation du Nibbâna. [Trad.
anglaise de
Thanissaro Bhikkhu].
- Ganaka-Moggallâna Sutta
(MN 107) --
Le discours à Ganaka-Moggallâna {M
iii 1} Le Bouddha expose l'entraînement graduel
du moine bouddhiste et se décrit lui-même comme un
"montreur du chemin." [BB] [Trad.
anglaise de I.B. Horner].
- Gopaka-Moggallâna
Sutta (MN 108) -- Moggallâna le garde {M
iii 7} Le Vén. Ânanda explique
comment the Sangha maintient son unité et sa discipline
interne après la disparition du Bouddha. [BB]
Ce qui est intéressant, c'est que ce sutta montre aussi que
la pratique bouddhiste archaïque ne laissait aucune place
à de nombreuses pratiques qui se sont
développées dans les traditions bouddhistes
ultérieures, comme les détenteurs
appointés d'un lignage, les chefs ecclésiastiques
élus, ou l'usage des souillures mentales comme base de la
pratique de la concentration. [TB] [Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu].
- Mahâ-punnama Sutta (MN 109) -- Le
grand discours nocturne de la pleine-lune {M
iii 15} Une discussion exhaustive des
problèmes liés aux cinq aggrégats.
Vers la fin de la discussion, un moine pense qu'il a trouvé
une faille dans l'enseignement. La façon dont le Bouddha
traite cet incident démontre le bon usage des enseignements
sur les aggrégats: non pas comme une théorie
métaphysique, mais comme outil pour mettre en cause
l'attachement et ainsi obtenir la libération.) [Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu]. [TB]
- Cûla-punnama Sutta (MN 110) --
Le petit discours nocturne de la pleine-lune
{M iii 20} Comment reconnaître
-- et devenir -- une personne intègre. [Trad. anglaise de
Thanissaro Bhikkhu].
- Anupada
vagga
-
- Anupada Sutta (MN
111) -- A Sâvatthi, le
Bouddha fait valoir dans tous leurs détails les vertus de
l'un de ses deux principaux disciples, le
vénérable Sâriputta, vantant sa sagesse
qui était aussi grande que la Terre, décrivant
comment, au contraire d'autres disciples ordinaires qui avaient atteint
le niveau d'Arahant, le vénérable
Sâriputta était passé par les pratiques
pour le développement de sîla, de
samâdhi et de paññâ de
façon très complète, étape
par étape, contemplant très
intensément les phénomènes les plus
minuscules de naissance et de mort jusqu'à ce qu'il ait
atteint le but le plus élevé de la vie sainte. Il
ajoute aussi les raisons pour lesquelles Sâriputta
mérite l'honneur d'être un des principaux
disciples du Bouddha.
- Chabbisodhana
Sutta (MN 112) --
Le
Bouddha dit que
si un bhikkhu prétend être arrivé au
niveau d'Arahant, on ne doit ni admettre ni rejeter sa
prétention d'emblée. Au contraire, il faut
l'examiner avec soin, selon les principes-guides contenus dans ce
sermon.
- Sappurisa Sutta (MN 113) -- Ce sutta décrit comment
distinguer un homme bon et digne d'une personne mauvaise et indigne en
énumérant vingt-six caractéristiques
par lesquelles on peut juger tout individu.
- Sevitabbâsevitabba Sutta
(MN 114) -- Le Bouddha fait un
bref
discours, et le vénérable Sâriputta
continue en plus de détails. Il s'agit des pratiques et
actions auxquelles un bhikkhu peut ou ne doit pas avoir recours. On
peut avoir recours à et utiliser toute action, pratique ou
objet qui permette le progrès et le développement
spirituel d'une personne; si c'est au détriment de son
avancement spirituel, elle doit être rejetée.
- Bahudhâtuka Sutta (MN
115) -- Etude analytique des
éléments, dhâtu; des bases,
âyatana; de la loi de coproduction conditionnée;
et des bonnes ou des mauvaises causes. Seul le bhikkhu qui est
versé dans ces études peut être
considéré comme une personne sage.
- Isigili Sutta (MN 116) -- Le discours d'Isigili
{M iii 68} Le Bouddha
énumère les nombreux paccekabuddhas qui ont
vécu sur la montagne d'Isigili. [Trad. anglaise de Piyadassi
Thera].
- Mahâ-cattârîsaka
Sutta (MN 117) -- Les grands Quarante {M iii 71}
Sur la nature de la noble concentration correcte, et son
interdépendance avec tous les facteurs du Noble Octuple
Sentier. [Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu].
- Anâpânassati
Sutta (MN 118) -- L'attention à la respiration {M
iii 78} Un des textes les plus importants pour les
méditants débutants comme pour les
vétérans, ce sutta est la "carte
routière" du Bouddha pour tout l'ensemble de la pratique de
méditation, au moyen du véhicule de la
méditation de respiration. La simple pratique de l'attention
à la respiration mène graduellement le praticant
à travers les 16 stades successifs du
développement, culminant dans le plein Eveil. [Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu].
- Kâyagatâ-sati Sutta (MN
119) -- L'attention immergée dans le corps {M
iii 88}. Ce sutta sert de compagnon à l' Anâpânassati Sutta
et explique l'importance d'établir une large conscience du
corps dans la méditation pour développer le
jhana. [Trad. anglaise de Thanissaro Bhikkhu].
- Sankhârupapatti Sutta
(MN 120) -- Comment on peut avoir
un voeu
exaucé si on est bien établi dans les cinq
dhammas salutaires, c'est-à-dire, la foi, le comportement
moral, l'instruction, la générosité et
la sagesse.
- Suññata
vagga
-
- Cûla-suññata
Sutta (MN 121) -- Le petit discours sur la vacuité
{M iii 103} Le Bouddha instruit le
Vén. Ânanda de la pratique qui conduit
à "l'entrée dans la vacuité," porte
ouverte sur la libération. [TB].
[Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu]
- Mâha-suññata
Sutta (MN 122) -- En voyant
plusieurs bhikkhus vivre les uns sur les autres dans une lieu
d'habitation trop petit, le Bouddha dit à Ânanda
qu'un bhikkhu ne doit pas aimer vivre en compagnie. La solitude est
très bénéfique pour un bhikkhu. Il les
presse donc de le considérer comme un ami sincère
qui leur montre encore et encore leurs erreurs pour les aider
à se corriger.
- Acchariya-abbhuta
Sutta (MN 123) -- Ce discours
est un compte-rendu des vingt merveilleux attributs du Bouddha ainsi
qu'exposés par le vénérable
Ânanda.
- Bâkula Sutta (MN 124) --
Le bhikkhu Bâkula,
âgé de cent soixante ans, rencontre son vieil ami,
l'ascète nu Kassapa, après avoir fait partie du
Sangha du Bouddha pendant quatre-vingts ans. Kassapa lui demande
combien de fois il s'est permis l'acte sexuel au cours de ces
quatre-vints ans. Bâkula dit à son ami les
merveilleux attributs dont il jouit en tant qu'Arahant, y-compris le
fait qu'il l'est devenu après sept jours d'efforts
acharnés, après quoi il s'était
totalement débarassé des souillures morales.
- Dantabhumi Sutta (MN 125) -- Le
discours sur
"l'état dompté" {M iii 128}
Le Bouddha explique au novice
Aciravata comment un jeune prince comme le Prince Jayasena, fils du roi
Bimbisâra ne pouvait espérer connaître,
voir et réaliser des dhammas tels que la concentration et
les jhânas, vivant comme lui dans le luxe, entouré
des plaisirs des sens et consumé et accablé par
les flammes des désirs. Grâce
à la parabole du domptage d'un
éléphant, le Bouddha explique comment il dompte
ses disciples. [Traduction
anglaise; I.B. Horner.].
- Bhûmija Sutta (MN 126) -- {M
iii 138} Est-ce que le désir de l'Eveil se met
en travers du chemin de l'Eveil? Selon ce discours, donné
par le vénérable Bhûmija à
son neveu, le prince Jayasena, la question de désirer ou de
ne pas désirer ne se pose pas, tant et aussi longtemps qu'on
développe les qualités appropriées qui
constituent la voie vers l'Eveil. Le discours est aussi très
clair sur le point de savoir s'il y a des bonnes et des mauvaises
façons de pratiquer: comme dirait un géographe,
toutes les rivières ne coulent pas vers la mer. Le Bouddha donnait comme paraboles, le fait
de tenter de tirer de l'huile du sable, de presser les cornes d'une
vache pour en tirer du lait, de baratter de l'eau pour avoir du beurre
ou de frotter deux morceaux de bois vert pour faire du feu.
[Trad. anglaise de Thanissaro Bhikkhu].
- Anuruddha Sutta (MN 127) -- Le
vénérable
Anuruddha explique à Pañcakanga, le charpentier,
la différence entre Appamâna Cetovimutti, la
libération par la pratique des quatre méditations
de Brahmavihâra et Mahaggata Cetovimutti, la
libération par la méditation Kasina qui se sert
d'un dispositif méditationnel.
- Uppakilesa Sutta (MN 128) -- Un jour, le Bouddha quitta
Kosambî à cause de bhikkhus querelleurs et partit
pour le Parc de Pâcinavansa où le
vénérable Anuruddha, le
vénérable Nandiya et le
vénérable Kimila demeuraient. Lorsque ces
bhikkhus informèrent le Bouddha de l'aura (obhâsa)
et de la vision (dassana) de diverses formes qu'ils percevaient au
cours de leur méditation, le Bouddha leur enseigna
Upakkilesa, les souillures mentales, qui apparaissent à un
certain stage du processus de la méditation. Il faut
demeurer sur ses gardes et ne pas se laisser emporter par ces
souillures trompeuses.
- Bâlapandita
Sutta (MN 129) -- A
Sâvatthi, le Bouddha parle des sots et du comportement
caractéristique des sots; de comment les pensées,
paroles et actions mauvaises des sots leur font du tort à
eux et aux autres; et de comment ces mauvaises actions
amènent ces sots à des états de
misère et de malheur. L'extrême infortune et
l'intense souffrance de ces états défie la
description. Une fois qu'un sot, de par ses mauvaises actions, s'est
mis dans une des régions inférieures, il est peu
vraisemblable qu'il puisse remonter vers les domaines plus
élevés. Ses chances sont aussi faibles que celles
qu'aurait une tortue aveugle de passer la tête à
travers un trou d'un joug qui aurait été
jeté dans un océan secoué par la
tempête.
- Devadûta
Sutta (MN 130) -- Les mauvais résultats des
mauvaises actions, avec des détails de la souffrance dans
les états de misère et de malheur.
- Vibhanga
vagga
-
- Bhaddekaratta Sutta (MN 131) -- Un jour propice
{M iii 187} Le Bouddha souligne
l'urgence de dégager dès maintenant des
efforts pour développer l'intuition. Maintenant est tout ce
dont nous disposons, "car -- qui sait? -- demain, la mort peut
survenir." [Trad. anglaise de Thanissaro Bhikkhu].
- Ânanda-bhaddekaratta
Sutta (MN 132)
-- Ânanda répète aux bhikkhus le
précédent sutta, ce qui lui vaut les louanges du
Bouddha.
- Mahâkaccâna-bhaddekaratta
Sutta (MN 133) -- Le vénérable
Mahâkaccâna expose en détail la
méditation Vipassanâ des cinq khandhas, telle
qu'expliquée par le Bouddha dans le Bhaddekaratta sutta. Le
Boudha l'en félicite.
- Lomasakangiya-bhaddekaratta Sutta
(MN 134) --
Le vénérable Lomasangiya fait la même
chose que précédemment.
- Cûla-kammavibhanga
Sutta (MN 135) -- La petite exposition du karma {M
iii 202} Le jeune
Subha, fils du brâhmane Todeyya, est curieux de savoir
pourquoi certains naissent dans des familles de haute classe, d'autres
de basse classe, pourquoi certains sont riches et d'autres pauvres,
certains beaux, d'autres laids, certains ont une bonne santé
et une longue vie, certains une mauvaise santé et une vie
courte, etc. Il pose au Bouddha quatorze questions en tout pour
satisfaire sa curiosité. Le Bouddha explique
comment le karma entre en compte dans les fortunes ou infortunes des
gens. Actions, paroles et
pensées ont d'interminables conséquences de
tristesse et de joie en cette vie et après. Les hommes ne
dépendent que de leurs propres actions et de rien d'autre
pour leur condition et leur statut dans la vie. [Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu | Trad.
anglaise de Ñanamoli Thera].
- Mahâ-kammavibhanga Sutta (MN 136) --
La grande exposition du karma {M iii 207}
Le Bouddha révèle certaines des subtiles
complexités des oeuvres du karma. [BB]
[Trad. anglaise de Ñanamoli Thera].
- Salayatana-vibhanga Sutta (MN 137) -- Une
analyse des six organes sensoriels {M iii 215}.
Discussion sur les émotions: d'où elles viennent,
comment elles fonctionnent sur la voie de la pratique, et comment elles
se manifestent dans une personne éveillée qui est
digne d'enseigner aux autres. [Trad. anglaise de Thanissaro Bhikkhu] [TB]
- Uddesa-vibhanga Sutta (MN 138) -- Une analyse
de l'énoncé {M iii 223}
Comment traiter les objets extérieures sans laisser l'esprit
se disperser extérieurement, et comment se focaliser dans de
forts états d'absorption sans devenir positionné
intérieurement. Ce n'est pas facile, mais on peut le faire. [TB]
[Trad. anglaise de Thanissaro Bhikkhu].
- Arana-vibhanga Sutta (MN 139) -- Exhortation à la pratique de la
Voie du Milieu, en évitant les deux extrêmes de la
complaisance dans les plaisirs des sens et la pratique de
l'auto-mortification, et les modes de comportement: éviter
la médisance, ne pas s'en tenir au vocabulaire vulgaire, et
ne pas mépriser l'usage conventionnel du langage, mais au
contraire, parle gentiment et lentement.
- Dhâtu-vibhanga
Sutta (MN 140) -- Une analyse des propriétés
{M iii 238} Une histoire poignante dans
laquelle un vagabond, à la recherche du Bouddha, le
rencontre effectivement sans s'en rendre compte. Il ne
reconnaît son erreur qu'après que le Bouddha lui
ait enseigné un profond discours sur les quatre
déterminations et les six propriétés
de l'expérience. Une excellente illustration de
l'affirmation du Bouddha que, "Quiconque voir le Dhamma me voit." [TB]
[Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu].
- Sacca-vibhanga Sutta (MN 141) -- Discours sur
l'analyse des vérités {M
iii 248} Le Vén. Sâriputta donne une
explication détaillée des Quatre Nobles
Vérités. [Trad. anglaise de Piyadassi Thera].
- Dakkhinâ-vibhanga Sutta
(MN 142) --
Le Bouddha enseigne sa mère adoptive, Mahâpajâpati alors
qu'elle lui offre un ensemble de robes qu'elle a faites de ses mains.
Le Bouddha l'incite à faire son offrande au Sangha. Il
énumère quatorze sortes de donations aux
individus et sept sortes de donations au Sangha, expliquant les
bénéfices supérieurs qui en
résultent.
- Salayâtana
vagga
-
- Anâthapindikovâda Sutta (MN
143) -- Instructions à Anâthapindika {M
iii 258} Le Vén. Sâriputta offre un
profond enseignement sur le non-attachement au disciple laïc
malade Anâthapindika. [Trad. anglaise de Thanissaro Bhikkhu].
- Channovâda Sutta (MN
144) -- Le
vénérable
Channa était très malade. Le
vénérable Sâriputta et Cunda lui ont
rendu visite. Il lui ont apporté du réconfort en
l'instruisant de la méditation Vipassanâ. Le
vénérable Channa est mort Arahant.
- Punnovâda Sutta (MN 145)
-- Le
Bouddha enseigne au bhikkhu Punna
comment pratiquer la vie sainte dans la solitude. Lorsque le Bouddha
lui demande comment il affronterait les dangers qui infestent la
localité où il va habiter, il expose au Bouddha
les six catégories de force morale dont il est
doté, y-compris l'indifférence à une
attaque, même contre sa vie.
- Nadakovâda Sutta (MN 146) --
L'exhortation de Nandaka {M iii 270}
Le Vén. Nandaka discute de l'impermanence avec un grand
groupe de nonnes, et fait valoir son point grâce à
des comparaisons particulièrement remarquables.
L'enseignement a dû être efficace, car peu de temps
après, toutes ces nonnes ont été
illuminées. [Trad. anglaise de Thanissaro Bhikkhu].
- Cûlarâhulovâda
Sutta (MN 147) -- Le Bouddha exhorte son fils Râhula qui est
désormais un bhikkhu suffisamment mûr pour
recevoir le dhamma le plus élevé, en lui posant
des questions et des réponses sur la nature impermanente des
douze bases des sens, en conséquence de quoi le
vénérable Râhula atteint
l'état d'Arahant.
- Chachakka Sutta (MN 148) -- Les Six Sextets
{M iii 280} Comment la contemplation des
six sens conduit à une compréhension du non-soi,
et en fin de compte, à l'Eveil. [Trad. anglaise de
Thanissaro Bhikkhu].
- Mahâ-salâyatanika
Sutta (MN
149) -- Le grand discours des six moyens des sens {M
iii 287} Comment une claire compréhension des
six sens conduit au développement des Ailes de l'Eveil et
à la libération finale. [Trad. anglaise de
Thanissaro Bhikkhu].
- Nagaravindeyya
Sutta (MN 150) --
Dans ce
discours, le Bouddha explique aux villageois de Nagaravinda la
distinction entre les samanas et les brâhmanes qui
méritent qu'on les honore et qu'on leur rende hommage, et
les autres qui ne le méritent pas. Seuls les enseignants
religieux qui ont abandonné l'envie insatiable qui provient
des âyatana dhammas méritent la
vénération.
- Pindapâtapârisuddhi
Sutta
(MN 151) -- Exhortation aux bhikkhus à demeurer purs en
eesprit lorsqu'ils vont dans leur tournée de
mendicité ou lorsqu'ils mangent leur repas, en rejetant
l'envie, en éliminant les obstacles et en
développant la connaissance des Sept Facteurs d'Eveil par
une pratique continue.
- Indriya-bhâvanâ
Sutta (MN 152) -- Le développement des facultés
{M iii 298}. Que peut-on qualifier de
pleine maîtrise des sens? La différence entre la
maîtrise d'un Arahant et celle d'un apprenti. Les sentiments
tels que la préférence, l'aversion ou
l'indifférence qui surgissent des
phénomènes conditionnés peuvent
être rapidement éliminés
grâce à la pratique de la méditation. [Autre
version française] [Trad.
anglaise de Thanissaro Bhikkhu]